Ligue 1 : Galtier, Balotelli, Söderlund… 3 questions qui fâchent après Nice – ASSE

L’ASSE a été battue par l’OGC Nice (0-1) mercredi soir en Ligue 1. Christophe Galtier, Mario Balotelli et Alexander Söderlund sont au cœur des 3 questions qui fâchent au terme de cette rencontre.

Faut-il incriminer Christophe Galtier suite à la défaite ?

Comme cela était prévisible, l’AS Saint-Etienne n’a pas réussi à rééditer sa performance de dimanche dernier devant l’OGC Nice. Faut-il pour autant incriminer Christophe Galtier ? On serait tenté de dire ‘oui’ et ‘non’.

Non, car il est évident que le coach de l’ASSE ne disposait pas de toutes les armes en sa possession pour mettre en place sa composition de départ idéale. Christophe Galtier était notamment privé de Kévin Malcuit sur le flanc droit, ce qui coupe d’entrée de jeu une rampe de lancement du jeu stéphanois. Une rotation a également été effectuée avec les passages sur le banc de touche pour Vincent Pajot ou encore Alexander Söderlund, cela en raison de la proximité entre les deux rencontres.

Christophe Galtier est néanmoins bel et bien coupable de la prestation de ses hommes sur le terrain de l’Allianz Riviera. Non pas en raison du résultat, puisqu’il n’y a rien d’alarmant au fait de s’incliner devant l’OGC Nice cette saison. Mais le manque d’ambition affiché par les Verts mercredi soir à Nice est bien à mettre sur le dos de leur coach.

Comment se fait-il, qu’en l’espace de trois jours, les Stéphanois affichent deux visages aussi différents sur le terrain ? Contre les Aiglons, les Verts n’ont existé que durant 20 minutes en deuxième période. Vu le premier acte, le score de 0-1 à la pause était d’ailleurs presque trop flatteur pour les hommes de Galtier. C’est en cela que le coach de l’ASSE est responsable. Surtout dans un rendez-vous aussi important face à concurrent direct pour l’Europe.

 

Quelle solution sans Alexander Söderlund ?

Parce qu’une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, la défaite de l’ASSE s’est accompagnée d’une blessure sur le front de l’attaque. Sans doute trop juste physiquement pour débuter, Alexander Söderlund occupait une place de joker de luxe sur le banc de touche stéphanois ce mercredi soir face à l’OGC Nice. Son rôle était ainsi d’apporter un petit plus dans les dernières minutes pour faire basculer le match.

On peut plus ou moins affirmer que l’attaquant n’a pas failli à sa tâche. L’intéressé a bel et bien fait basculer le match… mais en défaveur des Verts. Ce dernier est en effet sorti quelques minutes seulement après son entrée en jeu sur blessure. Difficile néanmoins de rejeter une partie de la défaite sur cette unique blessure. Toujours est-il qu’il faut désormais trouver une solution pour pallier cette nouvelle absence.

Une fois encore, c’est très vraisemblablement le banni Nolan Roux qui devrait tenir ce poste sur le front de l’attaque en attendant le retour de Söderlund… et éventuellement celui de Robert Beric. A noter que Kevin Monnet-Paquet pourrait lui aussi occuper un poste axial dans une formation avec deux attaquants en pointe.

 

Mario Balotelli, sa meilleure place est-elle sur le banc ?

A l’instar de Söderlund du côté de l’ASSE, Mario Balotelli était également remplaçant au coup d’envoi avec l’OGC Nice. Ce poste pourrait notamment être la meilleure place pour l’international italien pour les semaines à venir.

Au-delà du fait de marquer ou non, c’est surtout la fluidité dans le jeu niçois sans son attaquant vedette qui est à mettre en avant. S’il parvient à faire des différences lorsqu’il débute une rencontre, c’est souvent en fin de match que Mario Balotelli s’est le plus illustré cette saison avec les Aiglons.

L’idée de voir Pléa titulaire et Balotelli dans un rôle de joker de luxe pourrait ainsi faire son chemin dans l’esprit de Lucien Favre. D’autant plus que les espaces sont très souvent plus nombreux en fin de match cette saison pour les Aiglons.

Vu la redoutable efficacité de l’Italien dans ses duels face au gardien, il ne faudrait pas plusieurs occasions à Balotelli pour marquer. Ce choix permettrait par ailleurs à l’OGC Nice de mettre son jeu de possession en place pour fatiguer l’adversaire… avant de pouvoir porter l’estocade avec l’Italien dans le money-time.