La Ligue 1 reprend ses droits demain et c'est un parfum de nouveauté qui flotte autour de cette reprise. De nouvelles stars sont arrivées dans l'Hexagone permettant de mettre en lumière un championnat qui a perdu de sa saveur ces dernières années.

Le président de la LFP (Ligue de Football Professionnel), Frédéric Thiriez, a accordé une interview au Monde, dans laquelle il est revenu sur les investissements étrangers dans les clubs français. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il accueille cet argent frais avec grand plaisir: "Depuis longtemps, j'y suis favorable à condition qu'il n'y ait pas de doute sur l'origine des fonds et que ces investisseurs financent des projets à long terme. Les Qataris, les Russes et les Azéris remplissent ces conditions et sont les bienvenus à Paris, Monaco et Lens. Nous sommes le cinquième championnat en Europe ; nous devons rattraper notre retard. Jusqu'à l'arrivée du Qatar, nous n'avions aucun club les dix premiers européens. Aujourd'hui, le Paris-Saint-Germain est dans le top cinq. L'AS Monaco et le club de la capitale viennent de dépenser 250 millions d'euros dans les transferts. Trois des meilleurs attaquants du monde, le Suédois Zlatan Ibrahimovic, l'Uruguayen Edinson Cavani, et le Colombien Radamel Falcao vont jouer sur les pelouses de Ligue 1 cette saison".

Thiriez ne redoute un championnat faussé par les moyens financiers colossaux du PSG et de l'ASM: "L'engouement pour le championnat est visible dans l'augmentation de l'affluence dans les stades. Cela fait croître des droits télévisés à l'international. Le championnat a besoin de locomotives. Dans un TGV, tous les wagons vont à la même vitesse. Même si certains peuvent être jaloux, tous les clubs bénéficient de cet effet d'entraînement. Les petits remplissent leur stade quand ils reçoivent le PSG".

Le premier objectif de ces clubs riches est d'obtenir de bons résultats sur la scène européenne pour remonter l'indice UEFA tricolore; la saison dernière, le Portugal a dépassé la France grâce aux belles performances des clubs lusitaniens (notamment Benfica, finaliste de la Ligue Europa). C'est pourquoi, aujourd'hui, l'OL se voit obligé de disputer deux tours avant de pouvoir accéder à la phase de poules de la Ligue des Champions.