En recevant l'En-Avant Guingamp cet après-midi (17h), le PSG donnera à ceux qui aiment à le voir ce cliché particulièrement prisé dans l'Hexagone, du combat entre le gros et le petit, le riche et le fort, l'étranger contre le bon français, ou le haï contre le chéri.

Invité à commenter la rencontre du jour dans les colonnes du Parisien, Bernard Desplat, l'entraîneur guingampais, a bien entendu joué sur cette fibre, assuré de faire mouche auprès des spécialistes du genre :

"Il y a une différence entre attirer des grands joueurs et être aimé des gens, a-t-il lancé. Le PSG, pour l’instant, c’est un beau diamant bien brillant et qui aimante les regards. Mais ça s’arrête là. L’amour, Paris ne l’achètera pas. Il l’aura s’il réalise des grands exploits européens. Et j’aimerais, comme d’autres présidents, que le PSG achète plus de joueurs français pour conserver une identité nationale. J’espère que ça viendra un jour. Même si son travail actuel fait du bien à la notoriété de notre football."

Un discours sur l'amour et sur les vraies valeurs, qui nous ferait presque écraser une petite larme s'il n'avait pas déjà été lu et entendu maintes et maintes fois depuis l'arrivée des Qataris aux affaires, en 2011. Mais Desplat l'assure, "L’argent n’est pas la valeur refuge chez nous. Oui, on préfère la solidarité, l’abnégation, le partage et le don de soi. "

Le PSG aura donc face à lui un adversaire qui comptera sur ses valeurs morales, plus que sur son portefeuille, pour l'emporter. Mauvaise nouvelle pour les parisiens, qui se sont trop souvent montrés nonchalant et démotivés face à des petites équipes qui elles, jouent l'intégralité de leurs matches avec le coeur.