Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi est-il en train de régler ses comptes avec l'ancien coach de son club Carlo Ancelotti ?
L'on pourrait le croire puisqu'après la pique envoyée par ce dernier à l'italien, de petites phrases pas très agréables commencent à tomber.
Nasser avait estimé que le PSG de Laurent Blanc avait un jeu beaucoup plus séduisant que celui d'Ancelotti. Lorsqu'on sait qu'il n'avait pas apprécié la façon dont Ancelotti a quitté la capitale française, la tentation de penser que la pique lui était adressée est forte.
Ancelotti n'aimait pas le fait qu'on l'oblige à utiliser des joueurs qu'il n'a pas demandé. L'italien n'avait pas choisi d'aligner David Beckham le 2 mars 2013 lors de la défaite du PSG (1-0) contre Reims. C'est d'ailleurs pour cela qu'il n'a pas hésité à annoncer son départ à Leonardo lorsqu'il a compris que Nasser était furieux contre lui.
Dans son deuxième livre paru en Italie, Carlo Ancelotti fait la remarque suivante : "Aujourd'hui, souvent les situations économiques et commerciales imposent des décisions qui vont au-delà des exigences strictement techniques." L'italien dénonce ainsi la façon dont il a été obligé d'aligner David Beckham lors de matchs importants du type PSG - Barça en Ligue des Champions, pour des raisons purement marketing.
L'italien a aussi confié au micro de Onda Cero et Radio Marca : « Florentino ressemble beaucoup au président de Milan parce que tous les deux sont supporters de leurs équipes. Ils la poussent depuis qu’ils sont jeunes et ensuite, avant d'en devenir les présidents. Ils sont différents d’Abramovich, qui a acheté Chelsea, ou d’Al-Khelaïfi, qui a aussi acheté le PSG. Il y a très une grande différence, parce que, quand tu as été supporter, tu mets du cœur à l’ouvrage.»
Si le départ de Carlo Ancelotti s'est fait en silence, l'après risque clairement d'être plus mouvement.