Le magazine sportif dominical, Stade 2, a diffusé hier une interview de José Anigo lors de laquelle il évoquait ses nouvelles fonctions, et se confiait également sur le décès de son fils, Adrien.

Revenant sur la nomination du directeur sportif en tant qu'entraîneur à Marseille, la mythique émission du PAF a consacré un sujet sur José Anigo.

Interrogé notamment sur le décès de son fils Adrien, assassiné en septembre dernier à Marseille, lors d'un règlement de comptes, José Anigo a évoqué la tragique disparition de son enfant : " Tu vis avec un manque. C’est un désastre. Tout ce que tu as construit - là, je parle de maison, de foot, d’argent - ça devient dérisoire, ça n’existe plus. "

Le journaliste lui a ensuite demandé s’il y avait pensé mercredi, avant d'affronter le Borussia Dortmund, pour son retour sur le banc marseillais. Le coach intérimaire a parlé de " petite étoile là-haut " avant de craquer, ne pouvant plus retenir ses larmes. L'interview fut d'ailleurs interrompue quelques minutes, à la demande de l'entraîneur phocéen.

Également interrogé sur les raisons qui l'ont poussé à reprendre l'équipe en main, l'ancien défenseur a été direct : " On a ce qu’on mérite. (...) Parmi tous les joueurs que vous voyez avec les maillots blancs, il n'y a pas de stars. Simplement de bons joueurs. La seule star, c’est l’Olympique de Marseille. C'est le discours que je leur ai tenu le premier jour. "

Mais le directeur sportif confie qu'il ne compte pas s'éterniser sur le banc : " J’espère qu’après l'intersaison, on aura trouvé un entraîneur. Mon vrai métier, c’est directeur sportif, mais si d’ici là, on n'a trouvé personne, je le ferai, car je leur dois bien ça. "