Le président de la FIFA a fait part de ses inquiétudes, samedi dernier, dans les colonnes du quotidien helvète 24 heures, sur les menaces qui planent sur la Coupe du Monde.

De nouvelles manifestations de la population brésilienne seraient prévues, comme cela avait été le cas pendant la dernière Coupe des Confédérations. Le suisse est également revenu sur les retards dans les travaux, à seulement quelques mois du début de la compétition.

" Le Brésil vient de prendre conscience (du défi que représente l'organisation d'une Coupe du Monde, ndlr), il a commencé beaucoup trop tard. C'est le pays le plus en retard depuis que je suis à la FIFA, et pourtant c'est le seul qui avait autant de temps - sept ans - pour se préparer. Je suis un optimiste, pas un peureux. Le football sera protégé, je crois que les Brésiliens n'attaqueront pas le football directement, car chez eux, c'est une religion. Mais nous le savons, il y aura de nouveau des manifestations, des protestations. Les dernières, à la Coupe des Confédérations dans ce même pays, étaient nées des réseaux sociaux. Il n'y avait pas de but, de vraie revendication, mais pendant le Mondial il y en aura peut-être de plus concrètes, de plus structurées".

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