L'accord entre la LFP et l'AS Monaco a fait grincer des dents chez les autres présidents des clubs de l'élite, notamment Vincent Labrune qui remet en cause la décision de Frédéric Thiriez.
Le conflit qui opposait l'AS Monaco à la Ligue de football professionnel a connu son épilogue à la fin du mois de janvier. Les monégasques se sont engagés à payer 50 millions d'euros sur deux ans en contrepartie de la conservation son siège social sur le Rocher, ce qui garantit au club princier, des avantages fiscaux non négligeables.
Révoltés par le dénouement de l'affaire, certains présidents de Ligue 1 étudient la possibilité de contester devant le Conseil d'Etat, la décision de la LFP. Le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, a d'ailleurs vivement critiqué le choix de la Ligue.
"Aucun sens pour nous"
"Dans cette affaire, c'est la forme qui me dérange, pas le fond. Le montant, la durée et l'inconnue sur la répartition ne sont pas bons. C'est un super accord pour Monaco, qui n'a pas de sens économique pour nous. J'accepte la démocratie mais je ne vais pas applaudir des deux mains. Je n'ai aucun problème avec Dmitri Rybolovlev et Vadim Vasilyev, je leur ai donné très récemment mes arguments, mais il faut se lever de bonne heure pour dire que l'on a obtenu un bon accord financier", a confié le patron de l'OM dans les colonnes de L'Equipe.
Le président de la Ligue, Frédéric Thiriez, avait justifié que cet accord permettrait de compenser la baisse des droits TV entre les périodes 2008-2012 et 2012-2016, estimée à 40 millions d'euros.