Il n'y aura finalement pas eu match ce soir durant les premiers 1/8 de finale aller de Ligue des Champions. Le Paris Saint-Germain et le Barça ont en effet un pied et demi au prochain tour.
Attendus au tournant, les joueurs de la capitale n'auront pas raté leur rendez-vous ce mardi soir en terre allemande. Opposés au deuxième de Bundesliga dans une BayArena chauffée à blanc, les Parisiens se sont facilement, et logiquement, imposés 4-0 devant le Bayer Leverkusen.
Pris à la gorge d'entrée de jeu, les Allemands concèdent leur première occasion, ainsi que leur premier but de la soirée par la même occasion, dés la 3e minute de jeu. Suite à une erreur défensive, Blaise Matuidi lance les champions de France sur de bons rails. Peu avant la pause, Zlatan Ibrahimovic inscrit un doublé en l'espace de trois minutes. D'abord sur penalty (39e) puis par le biais d'une somptueuse reprise au vingt mètres, qui trouve la lucarne opposé du portier adverse. Yohann Cabaye se chargera de saler un peu plus la note en toute fin de match (88e). Avec quatre buts d'avance, les hommes de Laurent Blanc ont fait le plus gros du travail.
Barcelone a fait le nécessaire
Cela devait être le "choc" de ces 1/8 de finale. Force est de constater qu'à l'issue du match aller, le destin des Citizens paraît d'ores et déjà scellé. Si les Blaugranas n'ont pas forcé leur talent ce mardi, ils auront néanmoins eu le mérite de montrer qu'il faudrait compter sur eux pour la suite de la compétition.
Outrageusement dominateurs au cours de la première demi-heure, les Catalans ont toutefois dû patienter jusqu'à la 54e minute pour ouvrir le score, grâce à un penalty de Lionel Messi. Réduits à dix, suite à l'expulsion de Martin Demichelis -en position de dernier défenseur sur l'action qui a amené le penalty barcelonais- les Skyblues prennent peu à peu la mesure des Espagnols pendant le reste de la partie... avant de se faire punir à la 88e minute par Daniel Alvès, idéalement lancé par Neymar sur un magnifique une-deux. Vainqueur 2-0 à l'Etihad Stadium, Barcelone devrait se contenter de gérer son avance au match retour.