Alors que le Paris Saint-Germain se porte comme une des premières victimes de la mise en vigueur du Fair-Play Financier, le club de la capitale devrait au contraire être perçu comme le coupable idéal.
Après avoir cherché durant plus d'une décennie un investisseur capable de mettre sur pied une équipe digne de ce nom, Paris voit aujourd'hui ses ambitions freinées par le Fair-Play Financier. Limité à un seul recrutement de 60 millions d'euros durant ce mercato estival, le PSG est mal embarqué pour conclure le transfert d'Angel Di Maria. Si certains observateurs considèrent ce nouveau système comme une aberration, ses premiers effets se font pourtant ressentir.
Des solutions pour s'en sortir
Pendant que les dirigeants parisiens cherchent une solution pour à la fois continuer d'engranger des joueurs de classe mondiale -à l'instar de David Luiz acquis pour 50 millions d'euros cet été- tout en conservant ses indéboulonnables, certaines formations ont choisi de sacrifier quelques cadres pour renouveler leur effectif. Preuve que le Fair-Play Financier n'est pas forcément une contrainte, le FC Barcelone a enrôlé Luis Suarez pour 81 millions d'euros en cédant deux de ses éléments clés en la personne de Cesc Fabregas et Alexis Sanchez contre 77 millions d'euros. Outre les Catalans, le Real Madrid, qui vient de débourser 80 millions d'euros sur James Rodriguez et 30 supplémentaires pour Toni Kroos, devrait retrouver cette manne financière en vendant un certain Angel Di Maria et leur jeune pépite espagnole Isco.
A moins que le PSG ne signe très prochainement un contrat à la hauteur de celui conclu entre Manchester United et Adidas ou ne parvienne à s'entendre sur un prêt avec option d'achat obligatoire avec la Casa Blanca, une arrivée de l'international argentin sans vente d'un joueur bankable est quasiment inimaginable pour les hôtes du Parc des Princes.