Ces dernières années, Karl-Heinz Rummenigge ne cultivait pas du tout de relation amicale avec le PSG sur qui a régulièrement attiré l’attention de l’UEFA et son fair-play financier. Mais malgré les sanctions dont a écopé le club, il reste la seule grande équipe européenne encore en lice dans 4 compétitions cette saison, ce qui a radicalement changé le regard de l’Allemand.

Croyant qu’avec des sanctions de l’UEFA le projet de QSI au PSG serait peut-être compromis, Karl-Heinz Rummenigge n’a pas ménagé ses efforts pour demander au FPF de freiner Paris. Mais malgré les sanctions qui obligent Paris à repenser son projet, l’homme semble surpris par le niveau de crédibilité du club de la capitale qui l’oblige à changer son discours, lui qui semblait faire de la question PSG un problème personnel. « Le fair-play financier ne freinera pas les ambitions du PSG car il va continuer à jouer les premiers rôles en Europe dans les prochaines années », confie Karl-Heinz Rummenigge dans les colonnes du Parisien. « Gagner la Ligue des Champions, ça ne se fait certes pas du jour au lendemain, mais Paris se mêlera à la lutte pour le titre en C 1 chaque année en le respectant », réalise le dirigeant du Bayern Munich qui va même jusqu’à compter sur une chance de Paris face à Chelsea qu’il affronte la semaine prochaine en Ligue des Champions : « Chelsea est le favori, mais il s’agit peut-être du danger qui guette les Anglais, car, en février-mars, les clubs de Premier League accusent physiquement le coup… C’est la chance du PSG.» Maintenant qu’il est lancé dans des propos moins virulents contre le PSG pour faire baisser la tension, Karl-Heinz Rummenigge s’essaie aussi aux conseils à Nasser Al-Khelaïfi en rajoutant : « C’est un président de club particulièrement motivé, mais il faudrait qu’il soit un peu plus patient. Être patient, ce n’est pas un mauvais trait de caractère.»