Comme de nombreux observateurs, Pascal Praud estime que malgré son match nul à Monaco (0-0), le PSG a montré un meilleur visage, annonciateur de sa prochaine prise de pouvoir au classement.
"Étonnante 27e journée de Ligue 1 qui marquera la saison non comme un tournant mais comme un révélateur des ambitions avouées, déçues ou perdues. Je ne dirai pas que tout est figé dans le marbre ce 2 mars, que les jeux sont faits mais je ne suis pas loin de le croire. Ainsi la prise de pouvoir du PSG est-elle inexorable. Lyon décline depuis quelques matches comme si le poids de la première place aplatissait son jeu. Lyon cède du terrain au PSG. L’OM, champion d’automne, a remporté deux de ses huit matches de la phase retour. C’est une dégringolade, écrit ainsi le journaliste sur son blog, avant de s'attarder sur le cas du PSG. Certes, le champion de France n’a pas gagné à Monaco. Il s’est contenté du match nul mais il en a gardé sous la semelle. Paris a dominé Monaco. Javier Pastore a enchanté mon dimanche soir. Sa science de la passe ne lasse pas. Et quelle élégance ! Quel toucher de balle ! Quel plaisir de voir en 2015 un artiste sur une pelouse ! Pastore et Edinson Cavani ont multiplié les occasions sans conclure. L’Uruguayen est d’une maladresse rare à ce niveau. Le PSG est resté à 0-0 parce que son attaquant trouve des brèches mais ne finit pas le travail."