C'est dans des conditions incroyables que le PSG a éliminé Chelsea hier en quart de finale de la Ligue des Champions. Pour Pierre Ménès, il s'agit là de la revanche de trois hommes très critiqués en début de saison : Laurent Blanc, David Luiz et Thiago Silva.

Le match héroïque de David Luiz et Thiago Silva

Nous parlons d'un duo qui a symbolisé la faillite défensive du Brésil pendant le Mondial 2014, un duo qu'on annonçait déprimé et perdant au Paris Saint-Germain, mais qui vient pourtant d'offrir sa qualification au club de la capital. De retour à leur meilleur niveau, David Luiz et ThiagoSilva, tous deux buteurs hier à Stamford Bridge, sont les héros Parisiens sur lesquels Pierre Ménès a choisi de s'attarder sur son blog.

"Un match énorme qui permet de revenir au début de la saison, quand le PSG a acheté très cher David Luiz. Tout le monde rigolait et clamait que Paris allait avoir une charnière de dépressifs, après la Coupe du Monde, rappelle ainsi le consultant du Canal Football Club. C’était peut-être un peu le cas, les premières semaines. Mais aujourd’hui, Thiago Silva est redevenu le Monstre et David Luiz dégage de l’énergie, de l’enthousiasme et une incroyable rage de vaincre. C’est avec des mecs comme ça qu’on passe des tours en Ligue des Champions."

La revanche du "gros nul"

Pierre Ménès a profité de l'occasion pour saluer la performance de Laurent Blanc. L'entraîneur du PSG très critiqué, voire contesté en début de saison. Accusé de manquer d'autorité sur ses joueurs et de ne pas être à la hauteur du projet Parisien, il a prouvé sa véritable valeur en éliminant le Chelsea d'un Mourinho encore considéré comme l'un des meilleurs entraîneurs du monde.

"Je ne terminerai pas ce post sans avoir une pensée pour « ce gros nul » de Laurent Blanc. Semaine après semaine, il se fait railler par tous les spécialistes, écrit Ménès. Trop mou, pas assez ceci, pas assez cela etc. Il a joué trois fois la Ligue des Champions dans sa carrière d’entraîneur et c’est la troisième fois qu’il est en quart de finale."

Le journaliste rappelle notamment que le PSG est encore engagé sur tous les tableaux, preuve que sa saison n'est peut-être pas si quelconque que ça.

"Le PSG est encore engagé dans quatre compétitions et je connais beaucoup d’entraîneurs, avec des réputations encore plus huppées, qui aimeraient avoir un parcours de gros nul comme ça."