Les clubs n'ont font pas toujours des affaires en or lors de la période des transferts. Voici donc le top 3 et le flop 3 des joueurs arrivés en Serie A cette saison.
Top 3 : Consécration espérée et actée
1) Mohamed Salah, Fiorentina. L’égyptien a déjà fait oublier Juan Cuadrado aux tifosi viola. Quelle entrée en la matière ! celui qui cirait le banc de Chelsea est arrivé sur le bords de l'Arno avec une envie de prouver qu'il était un grand espoir du football mondial. Dans le lignée des promesses entrevues lorsqu'il était à Bâle, Salah présente des statistiques qui sont pour le moment impressionnantes : 6 buts en 9 rencontres jouées toutes compétitions confondues. Après avoir quasiment éliminé à lui tout seul Tottenham lors du seizième retour de l'Europa League au Franchi, il a remis ça face à la Juventus en coupe d'Italie avec deux buts de grande classe et une demie retour à Florence qui verra la Fio partir avec un avantage certain. Un véritable coup de maître réalisé par les dirigeants italiens, surtout quand on se penche sur les conditions de sa signature : un prêt avec extension possible pour la saison prochaine, le salaire du joueur, étant intégralement réglé par Chelsea !
2) Alvaro Morata, Juventus. Quand l'espagnol est arrivé à Turin, de nombreuses questions étaient en suspend. Malgré un talent indéniable et une saison plutôt réussite en tant que joker de luxe avec le Real, le jeune buteur n'avait pas encore une expérience significative sur la durée. Après seulement 2-3 mois d'adaptation, Morata est désormais devenu un élément indéboulonnable du système Allegri et a mis son compatriote Llorente sur le banc de touche. Recruté pour près de 20 millions d'euros, l'ibérique est en train d'effectuer un retour sur investissement et a fait taire les médisances concernant son arrivée alors qu'Immobile n'avait pas été rappelé à jouer avec les bianconeri. Aujourd'hui, il fait partie du futur de la veille dame et restera quoiqu'il arrive comme une grande affaire. En effet, en cas de départ, le Real a une option de rachat à hauteur de 30 millions.
3) Diego Perotti, Genoa. Le petit argentin était considéré comme un futur grand. Les années passées en Espagne au FC Séville lui auront permis d'apprendre, même si déjà durant cette période, beaucoup sentait le potentiel du joueur. C'est finalement le Genoa qui rafle la mise. Le jeu des rossoblu sied parfaitement aux caractéristiques du petit Diego et son explosibilité font de lui l'un des meilleurs milieu offensif de la Serie A. Pas surprenant qu'il soit à ce jour courtisé par les meilleures cylindrées de la botte.
Flop 3 : Le nez creux et des regrets
1) Juan Iturbe, Roma. L'argent n'a pas d'odeur et heureusement. La Roma s'en mord déjà les doigts. Arrivé pour 25 millions d'euros (bonus compris) l'argentin surfait sur une excellente saison avec le Hellas. Les giallorossi ont lâché gros sur lui afin de le souffler à la Juventus qui a failli l'enrôler. Au final c'est un flop total pour l'ancien joueur de Porto qui, malgré une technique et une vitesse certaines, n'arrive pas à exploser dans un contexte beaucoup plus stressant qu'avant. Bilan des courses pour le moment : 3 petits buts pour 25 matchs toutes compétitions confondues.
2) Lukas Podolski, Inter. L'allemand a toujours été irrégulier mais sa situation actuelle n'en demeure pas moins inquiétante. Fraîchement champion du monde avec l'Allemagne, Lukas n'arrivera pas pour autant à se faire une place avec Arsenal. L'Inter, qui y voit là un coup pour le relancer, l'enrôle sous la forme d'un prêt...et heureusement. Son compère Shaqiri lui fait sans doute quelque peu d'ombre, certes, mais le football italien ne semble pas l'exalter. Au final, c'est 10 petits matchs et un but pour l'ancien de Cologne et un ticket pour un retour en Angleterre assuré en fin de saison.
3) Javier Saviola, Hellas. On pensait à un excellent coup pour le Hellas. L'expérience et la maturité européenne de Saviola allait être d'une grande aide pour la mission maintien du club véronais. Très peu utilisé par Mandorlini, l'ancien de l'Olympiakos avec lesquels ils semblaient pourtant vivre une seconde jeunesse, n'a plus de gaz. Au final, il présente pour le moment les mêmes stats que son ami de galère Podolski et ne dîtes pas que c'est l'âge : il n'y a qu'à voir comment rayonne son coéquipier Toni.