La Copa America débute cette nuit. Le football samba de la Seleçao, les coups d'éclat Colombiens, les arabesques de Messi, ou la grinta Uruguayenne, la compétition tiendra les insomniaques en haleine pendant près d'un mois. Un spectacle qui vaut bien quelques nuits blanches.

Les favoris : Argentine, Brésil, Colombie

Impérial en club, Lionel Messi a faim de remporter son premier trophée avec sa sélection. S'il réussissait une telle performance, il ferait mieux que Pelé et Maradona, qui n'ont jamais gagné la Copa America.

Pour y parvenir, la Pulga pourra compter sur une équipe d'Argentine toujours aussi impressionnante, et dotée d'une armada offensive de très haut niveau. Agüero, Tévez, Di Maria, Higuain, Lavezzi et Pastore ne seront pas de trop pour tenter d'offrir à l'Argentine un sacre international après plusieurs années de disette.

Médaillée d'or aux Jeux Olympiques de 2008, l'albiceleste n'a plus remporté la Copa America depuis 1993.

Autre favori logique de la compétition, le Brésil est revanchard d'un Mondial complètement raté il y a un an sur ses terres. Emmenés par un Neymar magique avec le Barça, les auriverde chercheront à redorer leur image aux yeux du monde.

Pour y parvenir, Dunga a choisi de trancher dans le vif : Thiago Silva, qui continue de symboliser à lui seul l'échec de la Coupe du Monde, a perdu son brassard de capitaine et sa place de titulaire, au profit de Miranda.

Sous pression quand-même, donc, le Brésil, contrairement à son voisin Colombien, qui aligne pourtant une équipe largement capable de postuler à la victoire finale.

Autour des Falcao, James Rodriguez, Cuadrado et Jackson Martinez, les quarts de finalistes du Mondial 2014 peuvent compter sur un collectif soudé et talentueux, prêt à déjouer les plans des deux poids lourds du continent.

Compte tenu de l'allure de leur effectif, un parcours victorieux des Cafeteros serait tout sauf une surprise.

L'Uruguay aura du mal à conserver son titre

Avec son attaque 100% Ligue 1 (Rolan, Cavani), l'Uruguay, tenante du titre, aura bien du mal à conserver son bien en terre Chilienne. Privée de Luis Suarez, suspendu suite à sa morsure sur Chiellini au Mondial 2014, la Celeste ne fait plus figure d'outsider que de favorite.

A l'image de sa situation au PSG, Edinson Cavani, délesté de la star offensive de son équipe, va devoir tenter de faire oublier El Pistolero, en se montrant, si possible, plus efficace devant le but, plus tueur que ce qu'il a pu montrer cette saison en club.

Quant au Chili de Vidal et d'Alexis Sanchez, il pourrait, porté par tout un peuple, être la belle surprise de la compétition, même si son effectif reste moins impressionnant et moins expérimenté que celui des nations précitées.

Le pays hôte lancera la compétition cette nuit (1h30) face à l'Equateur, pour un match qui donnera le ton d'une compétition spectaculaire, et qui réserve toujours son lot de révélations, de surprises, et de pépites insoupçonnées.