Pierre Ménès est revenu aujourd'hui, dans Direct Matin, sur la différence entre le traitement médiatique réservé à Laurent Blanc et à Marcelo Bielsa cette saison. A ses yeux, les observateurs ont été injustes envers l'entraîneur du PSG.

La "Bielsa-mania" a agacé Ménès

Couvert de louanges pour le style de jeu proposé par l'OM en première partie de saison, Marcelo Bielsa a suscité un véritable engouement dans la quasi-totalité de la France du foot. Une situation qu'a du mal à comprendre Pierre Ménès, notamment en raison de la deuxième partie de saison catastrophique des Olympiens.

"J’étais comme tout le monde, je me régalais avec le spectacle proposé par les Marseillais champions d’automne. Mais je n’avais pas manqué d’émettre quelques bémols(...) Et les résultats ont fini par me donner raison", écrit le consultant du CFC.

"Ça n’a pas empêché certains de hurler au génie, d’affirmer que c’était un cadeau de l’humanité de l’avoir en Ligue 1 parce qu’on voit du spectacle, ce qui m’a fait doucement rire, explique Pierre Ménès. Et, quand l’OM s’est remis à gagner en fin de saison, on entendait «Bielsa a repris la main».

"Un drôle de traitement de faveur comparé à celui réservé à Laurent Blanc."

Pour Ménès, la folie autour de Bielsa est d'autant plus difficile à comprendre qu'elle donnait lieu, en parallèle, à un torrent de critiques sur un Laurent Blanc pourtant auteur d'un parcours national inédit en France.

"Quand je vois ce qu’il s’est pris dans la tronche après l’élimination en quart de finale de la Ligue des champions contre Barcelone en faisant fi des absences au match aller et en oubliant la qualification contre Chelsea", a écrit le journaliste.

"D’un côté, on a Bielsa, qui ne gagne pas un match pendant un mois, c’est tout juste s’il ne mérite pas une place au Panthéon, et de l’autre, Blanc, qui a tout gagné, c’est un tocard qui ne tient pas ses joueurs."