Les recruteurs du PSG font de Cristiano Ronaldo leur cible prioritaire pour l’après-Zlatan. Et ce n’est pas du côté de l’UEFA qu’il faille chercher les oppositions à l’éventuelle arrivée de la star du Real Madrid au Parc des Princes.
Les sanctions du FPF
C’est vrai que les sanctions liées au Fair-play financier décidées en 2014 contre le PSG ont été levées, mais le club francilien n’en est pas encore totalement débarrassé. En principe, pour avoir été levées au printemps passé, ces sanctions devaient prendre fin en 2016. Et c’est bien ce que Andrea Traverso, en charge du Fair-play financier à l’UEFA, a tenu à faire savoir dans une interview accordée au Parisien.
« La limitation des dépenses de transfert a par exemple été levée mais la pénalité financière (40 M€ avec sursis, ndlr)reste en vigueur. En fait, l’accord signé par le PSG porte sur trois saisons sportives qui vont de 2014-2015 à 2016-2017, avec chaque année un objectif financier à atteindre. (…) Il est toutefois possible que l’accord se termine en juin prochain si les pertes cumulées sur 2014, 2015 et 2016 ne dépassent pas 30 M€ », a-t-il indiqué.
Le PSG pas gêné par le FPF
Alors selon Andrea Traverso, que le PSG veuille recruter Cristiano Ronaldo ne viole en rien les dispositions de l’UEFA. Encore que le club de la capitale peut demander, et ce serait de plein droit, l’application de la dérogation en vigueur depuis l’été dernier pour les nouveaux investisseurs, et ce malgré les sanctions subies l’an passé.
« Le PSG peut recruter Cristiano Ronaldo, même sans signer un accord volontaire. Si le PSG fait cela, c’est parce que le club estime qu’il obtiendra un retour sur investissement et des recettes qui permettront de compenser l’amortissement du transfert et le salaire du joueur », a expliqué le fonctionnaire de l’UEFA à ce sujet. Ainsi, une grosse difficulté à l’éventuel recrutement de Cristiano Ronaldo au PSG vient d’être écartée.