Depuis le début de l'affaire de la Sextape, le Real Madrid s'est fait le plus discret possible. Le club merengue n'est pas un grand fan des histoires judiciaires et n'apprécie pas particulièrement que l'un de ses joueurs, et non des moindres, se retrouve au centre d'une telle affaire.

Perez distribue les bons et les mauvais points

En France tout le monde a déjà choisi son camp, entre ceux qui veulent que KarimBenzema ne porte plus jamais les couleurs de la France, et ceux (ou celui tellement aucune voix n'a pris ce parti encore, ou pas avec assez de force) qui veulent qu'il reste. Un choix cornélien pour Deschamps, qui lui sera facilité par le calendrier judiciaire certainement.

Malheureusement dans ce matraquage, on oublie bien souvent un principe fondamental de toute justice équitable, la présomption d'innocence. C'est ce que Florentino Perez a décidé de rappeler en prenant la parole : « Karim doit bénéficier, comme nous tous, de ce droit fondamental, la présomption d'innocence. »

Le président de la Maison Blanche a même vertement critiqué ceux « qui l'ont déjà jugé » : « Je crois que certaines personnes se sont très bien comportées, comme (Nicolas) Sarkozy et d'autres moins bien et l'ont déjà jugé, des personnes très importantes et qui, selon moi, se sont plutôt mal conduites. » Une référence très certainement au premier ministre Manuel Valls.