Alors qu'ils ont dernièrement été sanctionnés d'une interdiction de recrutement durant les deux prochains mercatos, les Merengues auraient trouvé leur bouc-émissaire.
Espagne, seul pays officiellement concerné
Après le FC Barcelone, en janvier 2014, c'est à présent au tour du Real Madrid et de l'Atletico Madrid d'écoper de sanctions les privant de mercato pour une période d'une année. Si les 'nouveaux riches', en premier lieu Manchester City et le Paris Saint-Germain, avaient temporairement été mis hors-jeu par l'UEFA et le Fair-Play Financier il y a de cela deux ans, les grosses cylindrées espagnoles semblent quant à elles dans le viseur de la FIFA.
Tout sauf un hasard selon les dirigeants madrilènes. Selon une information relayée dans la presse de l'autre côté des Pyrénées, les hauts-responsables de la Casa Blanca songeraient à la théorie du complot. Comment se fait-il en effet que les clubs espagnols, ultra-dominateurs en coupes d'Europe ces dernières saisons, soient les seuls sanctionnés aussi lourdement... alors que Chelsea FC n'avait écopé que d'un sursis au début des années 2010 avec Gaël Kakuta ? Comment se fait-il également que seules les formations importantes espagnoles subissent de telles sanctions lorsque certains clubs anglais faisant étalage de techniques tout aussi douteuses échappent à ces interdictions ?
Un plan bien établi pour les Merengues
La presse espagnole, s'appuyant sur des témoignages en 'off' de certains responsables du Real Madrid, assurent ainsi que le Bayern Munich serait à l'origine de ces délations. Aucune preuve tangible n'a pour l'heure été apportée. En attendant de lever le voile sur ces accusations, les Merengues ont d'ores et déjà annoncé leur intention de faire appel de cette sanction. Comme nous vous le confiions dés les premières révélations de cette affaire, les Blancos se serviront de tous les recours possibles afin de décaler au maximum l'application de cette interdiction.
Les Merengues pourraient par ailleurs avoir gain de cause dans cette histoire. Parmi les huit dossiers posant problèmes aux yeux de la FIFA, deux concernent en effet les fils aînés de Zinedine Zidane. Bien que le recrutement de joueurs mineurs de moins de 16 ans soit interdit entre deux pays européens, les deux fils du nouveau coach merengue ne devraient pas figurer sur cette liste étant donné qu'ils vivent en Espagne depuis leur tout jeune âge. Les chances de voir la Casa Blanca sortir blanchie existent donc à la vue des premiers éléments du dossier. Le restant de celui-ci pourrait néanmoins apporter des preuves accablantes à l'encontre des hôtes de Bernabeu.