L'OGC Nicene sera pas aux mains de riches hommes d'affaires saoudien et anglais. Edward Blackmore et Mohammed Bin Abdulrhamann Bin Abdulah Al Faisal n'ont pas apporté les garanties nécessaires à la vente du club.

Les garanties ont manqué pour la vente de l'OGC Nice.

Une nouvelle ère semblait sur le point de s'ouvrir à l'OGC Nice où l'espoir était né de la possible arrivée à la tête du club de Edward Blackmore et du prince Mohammed Bin Abdulrhamann Bin Abdulah Al Faisal. Il n'en sera rien. Nice-Matin, nous apprend que cette vente a capoté.

Et plus de doute sur ce fait puisque le président de l'OGC Nice, Jean-Pierre Rivère a confirmé l'information, selon nos confrères de RMC Sports. "L’encre n’est pas encore sèche, mais je vous le confirme. On avait une perspective très claire avec de nouveaux investisseurs en deux étapes", fait remarquer le dirigeant niçois avant de rajouter : "La première, la prise de possession de 49% des (parts des) actionnaires minoritaires, la deuxième une majorité qui devait être prise avant fin juin. Mais il y avait surtout une étape complémentaire qui était liée à la première, qui était de sécuriser le club sur des investissements pour les deux années à venir."

C'est faute d'apport des éléments par les candidats à la reprise du club que la vente a été annulée. Le président Rivère le dit en rajoutant : "...on devait avoir des sécurités avec une date précise. Nous avions par précaution lié les deux évènements. À cette date précise, malheureusement les sécurités que nous attendions sur ces investissements ne sont pas là, donc j’ai considéré qu’il fallait arrêter le deal. Cela s’est fait de façon très "saine", en accord avec les ex-futurs nouveaux actionnaires."

L'OGC Nice n'est donc toujours pas prêt de concurrencer l'As Monaco, son plus proche voisin et plus loin, et le géant du championnat, le Paris Saint-Germain.