Michel n’avait pas serré la main de son homologue de l’US Granville à l’issue du match qui consacrait la victoire de l’Olympique de Marseilleen quart de finale de la coupe de France jeudi soir. Johan Gallon s’en était attristé et l’affaire avait rapidement fait le tour de la presse. Mais les dernières déclarations de l’entraîneur granvillais semblent désormais absoudre son homologue phocéen.

Gallon fait son mea-culpa

Passées les premières accusations de Johan Gallon contre Michel à qui il reprochait de ne pas lui avoir serré la main après la rencontre entre leur formation respective. Le coach granvillais, qui reconnaît visiblement avoir parlé trop vite, va même jusqu’à s’accuser d’avoir pu être distrait au moment où il fallait se serrer la main.

« Ce n’est pas qu’il a refusé de me serrer la main, c’est que lors du coup de sifflet final j’étais dans mon carré, j’ai levé la tête et je me suis dit : "ça y est, l’aventure est finie". J’étais la tête en l’air en train de regarder ce fabuleux public qui nous a fait rêver, je me retourne vers la famille. Ça a duré 30 secondes, je me retourne et je me dis "mince, on ne s’est pas serré la main". Je me suis tourné et Michel n’était plus là. Tout simplement », a d’abord avoué Gallon sur les ondes de RMC hier vendredi.

Gallon se fait l’avocat de Michel

Puis il s’est lancé dans une véritable plaidoirie en faveur de Michel dont ses premières accusations auraient pu ternir la réputation.

« Ce n’est pas qu’il a refusé. J’ai entendu plein de choses sur ça. On peut critiquer Michel sur sa façon de jouer, mais ça a l’air d’être quelqu’un de vraiment bien et je ne voudrais pas qu’on abîme son image par rapport à ça. Il a la classe. Je pense qu’il avait beaucoup de pression sur le dos hier et qu’il était soulagé, il est rentré aux vestiaires. Je pense franchement du fond du cœur que c’est un oubli. Il n’y a rien d’autre que ça et je ne voudrais pas qu’il y ait une affaire », plaide Gallon dont le souci majeur, on peut voir, est de prévenir toute interprétation malencontreuse de l’incident.