La nouvelle d’un investisseur iranien déclaré « extrêmement solide » pour le rachat de l’Olympique de Marseille a vite fait le tour de l’Hexagone, au grand bonheur des supporters marseillais. Un sentiment qui ne serait pas partagé par Margarita Louis-Dreyfus. Explications.

Pas de vente de l’OM à l’Iran ?

France Football portait à la connaissance de tous l’intérêt pour la vente de l’OM d’un bailleur iranien susceptible de racheter le club à 100 millions d’euros et d'y injecter jusqu’à 600 millions d’euros pour sa reconstruction. Quel bonheur ! comme ont certainement exulté les supporters qui attendaient cela depuis belle lurette pour espérer enfin voir leur club de coeur retrouver son lustre passé et concurrencer le rival héréditaire, le PSG.

Mais France 24 vient jouer les trouble-fête. La chaîne de télévision, loin de donner dans l’euphorie suscitée par l’information de l’hebdomadaire sportif, explique au contraire que le projet iranien demanderait trop de temps et que des spécialistes en économie auraient démontré l’avantage que Margarita Louis-Dreyfus a de traiter avec la Russie ou la Chine plutôt que l’Iran.

Ainsi, la télévision annonce d’abord que pour plusieurs experts en la matière, « l’actuelle propriétaire du club, Margarita Louis-Dreyfus aurait plutôt intérêt à se tourner vers la Chine ou la Russie, afin de consolider les liens commerciaux de son empire financier déjà tourné vers ces deux pays », avant d’ajouter aussitôt : « Mais selon ces experts, MLD ne serait toutefois pas attirée par des investissements trop "exotiques". »

En somme, ce n’est peut-être pas du côté de l’Iran que viendra le sauvetage.