Bernard Laporte avait été cité comme étant l’intermédiaire d’un fonds d’investissement iranien jugé extrêmement solide et intéressé par le rachat de l’Olympique de Marseille. Une information que l’ancien secrétaire aux Sports ne tient pas pour l’expression exacte de la vérité.

Des bailleurs autres qu’Iraniens annoncés par Laporte

Bernard Laporte aurait pu tirer fierté d’être celui par l’entremise de qui un richissime iranien s’intéresserait au rachat de l’OM. Mais que non ! Le manager du RC Toulon ne voudrait point être un usurpateur et garde la tête sur les épaules.

Il n’est pas celui qui aurait introduit les Iraniens auprès de Margarita Louis-Dreyfus et il le clame haut et fort. « Je n'ai jamais joué ce rôle, et je démens fermement mon implication dans ce dossier. Je n'ai rien à cacher et j'en parle très librement. J'aurais fait exactement l'inverse si j'avais été concerné par cette histoire », soutient-il.

N’empêche que Bernard Laporte n’est pas indifférent à l’actualité de l’écurie phocéenne, comme le fait savoir L’Equipe du jour pour qui l’ex-membre du gouvernement « aurait bien rencontré un avocat iranien il y a plusieurs semaines » relativement à la mise en vente de l’OM. Sauf que le Français n’a jamais pu parler de ce juriste iranien à Vincent Labrune.

Ce n’est que plus tard qu’il est parvenu à joindre le président marseillais au téléphone pour lui parler de candidats, autres qu’iraniens, attirés par la reprise de l’OM. « J'appelais Vincent car ma femme, avocate, avait de potentiels investisseurs à lui présenter. Mais pas des Iraniens ! », révèle Laporte dans les colonnes du quotidien sportif.