La nouvelle d’investisseurs iraniens vachement fortunés et intéressés par la vente de l’OM a sans doute constitué le pic de l’actualité du club cette semaine. Mais les Français n’ont pas grande connaissance de l’Iran et envisageraient difficile la cession de l’Olympique de Marseille à des bailleurs venus de ce pays. Ce qui n’est pas le cas d’Alain Cabras qui évoque ici les raisons qu’aurait l’Iran de racheter l’écurie phocéenne.
Une possible vente de l’OM à l’Iran ?
Les Français ne doutent pas des moyens financiers de rêve, déjà ressassés par la presse, avec lesquels viendraient les investisseurs iraniens pour la reconstruction de l’Olympique de Marseillais. Les supporters s’inquièteraient surtout de voir leur club de coeur cédé à des repreneurs originaires d’un pays réputé répressif et non démocratique.
Des appréhensions pas tout à fait justifiées selon Alain Cabras. « Est-ce que des Iraniens peuvent acheter l'OM demain ? Oui, ils sont devenus à nouveau fréquentables sur le papier. Les Européens se sont rapprochés des Iraniens. Le patronat français espère énormément de retombées de l'ouverture en Iran. Je ne vois pas de problème », a d’abord expliqué ce fin connaisseur de la République iranienne dans les colonnes du Phocéen.
Alain Cabras a ensuite donné plus de détails dans le souci manifeste de rassurer les Français sur le bien-fondé de la candidature iranienne à la reprise de l’Olympique de Marseille : « Ca serait une porte d'entrée économique majeure. On voit bien à quel point le PSG a redoré l'image du Qatar en France. Surtout, ça rendrait les Iraniens fréquentables et mieux que ça, ça les rendrait banals. Les Iraniens veulent devenir des gens, une économie, un pays, totalement banals. Ils ne veulent plus d'exception iranienne. Et du fait de cette totale banalité, pouvoir investir partout. »
Beau plaidoyer, mais c’est d’abord Margarita Louis-Dreyfus, qui ne voudrait pas d’un repreneur « trop exotique », qu’il faut convaincre.