Le projet iranien de racheter l’Olympique de Marseille a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme par nombre de supporters phocéens. Car ces Iraniens étaient censés arriver avec des moyens de rêve pour la reconstruction du club. Mais des problèmes internes à l’OM, dévoilés par une personne du clan iranien, empêcheraient toute opération rapide et concluante dans le sens de la vente.

La vente de l’OM paralysée par un conflit d’ego !

La presse annonçait des Iraniens disposés à mettre jusqu’à 600 millions d’euros dans l’affaire (rachat + investissement) pour le renouveau de l’OM. Quel espoir suscité parmi les fans, qui pouvaient désormais se remettre à rêver de leur club de coeur redorant son lustre d’antan et redevenant de fait l’adversaire numéro un du rival héréditaire, le PSG.

Mais voici qu’une nouvelle qui empêcherait de rêver ainsi est annoncée. C’est que les investisseurs iraniens se retrouvent en face de partenaires marseillais à l’ego surdimensionné et qui semblent défendre des intérêts personnels au détriment des intérêts du club. C’est bien ce qu’a condamné un intermédiaire des Iraniens.

« Ce dossier est compliqué politiquement, mais c'est aussi une bataille d'ego. Entre les avocats suisses de Margarita Louis-Dreyfus, son homme de confiance new-yorkais (Igor Levin), les banquiers parisiens (Rothschild), le président marseillais (Vincent Labrune) et les représentants de l'acheteur, ça fait beaucoup d'intérêts divergents. Et ce n'est même pas une question d'argent ou de commissions », a confié l’intermédiaire à L’Equipe.

On comprend maintenant pourquoi la vente effective de l’OM, même à un prix abordable, est chaque fois renvoyée aux calendes grecques et commence à prendre l’allure d’une Arlésienne.