Robert Herbin a analysé le déplacement de l’ASSE à Bakou en Ligue Europa. Malgré la victoire des Verts sur le club azéri (2-1), l’ancien entraineur a noté des imperfections.

Herbin évoque des moments de flottement à l’ASSE

Robert Herbin a noté des moments d’affolement de la part de l’AS Saint-Étienne contre Qabala, lors de la 4e journée d’Europa League. Il estime que contre une équipe un cran au-dessus des Verts, par exemple Mayence, le prochain adversaire, tel moment de flottement peut-être fatal.

« Autant ils furent convaincants durant l’entame, autant il y a eu affolement ensuite. À l’image du but que nous encaissons où le ballon a voyagé pendant trente secondes dans notre surface avant de finir dans les buts. C’était ‘’sauve-qui-peut’’.

On pressentait ce qui s’est produit. On a connu une forme de relâchement, de passage à vide qui pourrait avoir des conséquences face à un adversaire plus huppé. C’est une leçon à retenir », a souligné Herbin dans Le Progrès.

Par ailleurs, le Sphinx a reconnu que les Stéphanois étaient supérieurs aux Azerbaïdjanais. « Notre équipe était supérieure à celle de Qabala, c’est évident, mais il y a toujours à craindre de ce genre d’adversaire, capable de se sublimer devant son public.

Il est vrai aussi que le contexte de ce match était particulier, il faisait penser à une rencontre de Coupe de France entre une formation de haut de tableau et une autre de niveau plus faible.

Dans ce cas de figure, le favori doit rapidement montrer sa détermination à imposer son jeu. Et ce de manière collective », a ensuite expliqué Robert Herbin.