Le FC Metz accuse le président de l’OL, Jean-Michel Aulas d’être l’instigateur de la lourde sanction que la LFP a infligée au club, pour les pétards lancés sur Anthony Lopes, au Stade Saint-Symphorien, début décembre.
Les Messins accusent Aulas d’avoir influencé la décision de la LFP
Lourdement sanctionné par la commission de discipline de la LFP, pour jets d’objets et usage d’engins pyrotechniques, le FC Metz pointe du doigt, Jean-Michel Aulas, le patron des Gones.
« C’est une décision incompréhensible, car elle signifie que désormais dans le football français, les clubs et le championnat sont devenus les otages de quelques individus à qui on confère le pouvoir d’influencer sportivement les compétitions », a balancé Bernard Serin, président des Grenats, sur RMC.
« La pression qu’a mis l’OL, par l’intermédiaire de son président, qui a demandé des sanctions exemplaires, je ne trouve ça pas cool du tout. Il en a fait des tonnes », a accusé à son tour, l’entraineur messin, Philippe Hinschberger.
La condamnation du club promu est la suite : retrait de 3 points dont un avec sursis au classement. La rencontre sera rejouée à huis clos au Stade Saint-Symphorien, à une date à déterminer par la Commission des Compétitions. Conséquence ? Le club lorrain est rétrogradé de la 18e à la 19e place de L1.
Pour mémoire, le gardien de but des Lyonnais, Anthony Lopes avait été touché par des pétards lancés depuis l’une des tribunes du Stade Saint-Symphorien, lors du déplacement de Lyon sur le terrain du FC Metz, à l’occasion de la 16e journée de Ligue 1.
Le match avait été arrêté à la 30e, mais au bout de 45 minutes d’interruption, l’arbitre avait finalement décidé de ne pas faire reprendre la rencontre.