L’OM aurait disposé d’un budget mercato hivernal de 200M€. De quoi faire la concurrence au PSG ? Jacques-Henri Eyraud répond qu’il n’est pas question de comprendre les choses en termes arithmétiques.

Pour Eyraud, l’OM n’est pas un Etat souverain

Le rachat de l’Olympique de Marseille par Frank McCourt suscite d’énormes espoirs chez les supporters marseillais. Pour ces derniers, l’homme d’affaires américain devrait apporter les moyens qui permettraient à leur club de coeur de jouer à nouveau les premiers rôles. Des espoirs d’autant revigorés que le club marseillais aurait disposé d’un budget mercato hivernal de 200M€.

Une somme jamais rassemblée sous Margarita Louis-Dreyfus et qui devrait permettre de faire un recrutement susceptible de tenir la dragée haute au PSG, l’ennemi héréditaire. Lequel, depuis l’arrivée des Qataris, a pris une avance considérable dans la concurrence que se font les deux formations.

Pour Jacques-Henri Eyraud, ce serait se méprendre que d’analyser les choses de cette manière. L’écurie phocéenne veut bien se relancer, mais pas forcément avec des moyens financiers comparable à ceux d’un Etat souverain.

« Je ne vais plus commenter ce chiffre, j’ai répondu dix fois à cette question. D’abord, nous sommes des entrepreneurs, nous avons les moyens de ceux qui ont réussi de belles choses, notamment Frank avec son passage chez les Dodgers et la cession de cette franchise qu’il a merveilleusement bien réussie. Nous sommes une typologie spécifique d’investisseurs, pas un État souverain », a expliqué le président marseillais dans les colonnes de La Provence.

L’allusion est claire. Frank McCourt va mettre ce qu’il pourra pour redorer le blason de l’OM. Mais ces moyens ne seraient comparables en aucun cas à ceux du PSG. Et allez comprendre pourquoi.

« On voulait donc ancrer le fait que nos efforts seraient très significatifs - car c’est beaucoup d’argent - mais ne seraient pas à la hauteur de ce qu’on peut voir au PSG ou à Manchester City. Après, nous sommes très pragmatiques. Nous nous adapterons en fonction des opportunités, de ce que nous verrons à chaque fenêtre de marché », a prévenu le dirigeant olympien.