Pierre Ménès continue de tirer les enseignements des défaites de l’OM face au PSG (1-5) et à l’AS Monaco (3-4 ap). Et le journaliste croit avoir trouvé l’origine du mal.
Pierre Ménès pointe une communication exubérante
Jacques-Henri Eyraud et Frank McCourt se sont livrés à une communication tous azimuts avant le Classico pour galvaniser les supporters de l’Olympique de Marseille. A pied du mur, l’écurie marseillaise a plongé dans un humiliant 1-5 devant des Parisiens dont l’orgueil avait été exacerbé par cette communication exubérante.
Trois jours plus tard, c’était l’AS Monaco qui se défaisait à son tour de l’OM par un 4-3 après prolongation en 8e de finale de la coupe de France. C’est vrai que la copie rendue par les Phocéens était nettement mieux que celle face aux Parisiens. Mais on se souvient que Rudi Garcia s’était fendu en déclarations où il envisageait absolument une victoire.
Une communication est dénoncée par Pierre Ménès. « Cette frénésie de communication est d’ailleurs ce qui me gêne le plus dans ce nouvel OM. Elle est symbolisée par le président Jacques-Henri Eyraud, qui a été jusqu’à chanter du IAM lors d’une interview, et qui fait une drague effrénée aux supporters olympiens », a rappelé le chroniqueur.
Mais la communication n’a pas payé. D’ailleurs, le célèbre confrère pense qu’elle n’a été qu’un leurre très fugace. A l’épreuve des faits, l’OM l’a payé cash.
« Tout cela ne dure qu’un temps et se heurte très vite aux réalités du terrain. Et Marseille l’a payé très cher contre le PSG en championnat (1-5), puis contre Monaco en Coupe de France (3-4) pour s’en apercevoir », a fait remarqué le journaliste dans sa chronique pour CNEWS Matin.