Nul ne croit sérieusement que le PSG, qui a filé 4 buts au FC Barcelone à l’aller des 8es de finale de la C1, tomberait au Camp Nou. Eric Roy, ancien joueur de l’OM, ne partage pas entièrement cet avis.

Eric Roy se rappelle un historique OM-Montpellier !

Le PSG est dans une période faste depuis le début de la nouvelle année. C’est pourtant à cette équipe, qui l’a étrillé au Parc des Princes par un retentissant 4-0, que le FC Barcelone devra remonter cinq buts d’écart pour accéder aux quarts de finale de la Ligue des champions. Autant dire toute de suite que personne ne croit possible cet exploit, même si les Barcelonais peuvent compter sur le génie de Lionel Messi et compagnie.

Eric Roy ne dit pas que les Catalans vont forcément remonter les 4 buts encaissés à l’aller. Non, loin de là. Cet ancien joueur de l’Olympique de Marseille revient d’abord sur l’exploit parisien que personne n’aurait imaginé à l’aller.

« A l’aller, Paris réalise le match parfait mais personne ne l’avait imaginé. Celui qui dit le contraire est un menteur. Aujourd’hui, personne ne pense que Paris peut être renversé. Mais, malheureusement, c’est possible. S’il y a 2-0 à la mi-temps, ce n’est pas jouable pour Barcelone ? On se fait tous un scénario de match quand on est entraîneur, consultant ou journaliste. On imagine le PSG aller chercher une nouvelle fois Barcelone dans son camp, l’empêcher de ressortir facilement le ballon et qu’il a les moyens de marquer un but au Camp Nou. C’est le scénario idéal mais le foot ne marche pas comme ça », a-t-il expliqué dans les colonnes du Parisien.

Eric Roy croit ajoute ensuite que, au lieu de croire la mission impossible pour les Blaugranas, le Paris Saint-Germain aurait intérêt à se montrer d’une prudence à toute épreuve. Pour appuyer sa thèse, le consultant de BeInSports rappelle l’exploit historique de l’OM face au Montpellier HSC en août 1998, où l’écurie phocéenne avait fini par l’emporter après avoir été menée 0-4 à la pause.

« Remonter quatre buts, je l’ai fait avec Marseille contre Montpellier et en quarante-cinq minutes. On s’est tous regardés dans le vestiaire et j’ai vu qu’on se demandait comment on allait sortir du Vélodrome. A 4-2, le stade s’est enflammé et on est devenus sûrs de gagner et on a gagné. Un match tourne en un instant. A 4-0, Montpellier jouait comme des champions du monde. A 4-2, ils ont perdu les pédales », s’est souvenu l’ancien Marseillais, avant de conclure : « Le PSG ne doit pas laisser un instant les Barcelonais y croire. »