ictime d'un malaise cardiaque ce jeudi, Louis Nicollin a été transporté dans un état critique à l'hôpital Carémeau de Nîmes. Malheureusement, le mythique président de Montpellier HSC n'a pu être réanimé. Il est décédé ce jeudi soir le jour de ses 74 ans.
Louis Nicollin n’est plus !
Le football français est en deuil pour la seconde fois en 48 heures. Après Stéphane Paille parti le jour de ses 52 ans, Louis Nicollin est décédé ce jeudi alors qu’il fêtait son 74e anniversaire. Le président du Montpellier Hérault Sporting Club a été victime d’un malaise cardiaque alors qu’il était dans un restaurant de Garons (Gard) en compagnie de sa famille. Transporté à l’hôpital de Nîmes, il est décédé à 18h.
Le club héraultais a officialisé la nouvelle sur son compte Twitter. « C'est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de notre Président Louis Nicollin ce jeudi 29 juin », a écrit MHSC.
Plus ancien président d'un club de foot encore en exercice, Louis Nicollin régnait sur un empire de 5000 employés et près de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. Un empire hérité de son père, Marcel, négociant en charbon, et qu'il a fait fructifier au fil d'une success-story familiale dopée par le sport.
Voilà pour le versant businessman de l'homme, qui sponsorisait à qui mieux mieux les agglomérations où il obtenait des marchés, même si sa ville de cœur a toujours été Montpellier.
C'est là que ce fou de sport, fan de l'Olympique Lyonnais durant sa jeunesse valentinoise, a connu sa plus belle aventure en la matière : le Montpellier Hérault, qu'il a créé 1974 en fusionnant le FS Nettoiement et l'équipe de La Paillade, qu'il amènera de la sixième division à la première en 15 ans entourés de compères à qui il jure fidélité (Michel Mézy, Bernard Gasset, Robert Nouzaret notamment).
Un club géré de façon familiale, «à l'affectif», avec son fils Laurent qui en est le président délégué, un club «qu'il aime plus que tout».
Champion de France de D2 en 1987, vainqueur de la Coupe de France en 1990, il avait porté Montpellier jusqu’au sommet en 2012, en remportant le championnat de Ligue 1 au nez et à la barbe du Paris Saint-Germain de Carlo Ancelotti, en compagnie de l’entraîneur René Girard, et des joueurs Olivier Giroud, Younès Belhanda, Vitorino Hilton ou encore Rémi Cabella.