Le président Jacques-Henri Eyraud met le mercato à profit pour dégraisser l’Olympique de Marseille. Tous les secteurs du clubs sont concernés.
Eyraud dégraisse le mammouth
C’est connu qu’un changement de direction entraîne toujours des restructurations à tous les niveaux. Et l’OM n’échappe pas à la règle. L’arrivée de Frank McCourt et de Jacques-Henri Eyraud aux commandes du club marseillais, en remplacement de Margarita Louis-Dreyfus et de Vincent Labrune, suscite, entre autres conséquences, le départ, volontaire ou non, de certains salariés.
Mais la chose se fait sans bruit, et quelques fois à la grande surprise des concernés. « Ils ne veulent pas faire de vagues, on vous dit : "vous avez bien bossé mais on se sépare de vous" », a confié un des partants à L’Equipe.
Ce fut le cas du kiné George Cellier, félicité mi-mai avant d’être remercié une semaine plus tard. A cet exemple, il faut ajouter celui de l’autre kiné Jérome Palestri et des préparateurs physiques Pieter Jacobs et Christophe Manouvrier.
Plus médiatisés, les départs de Karim Rekik (Hertha Berlin), de Brice Samba (SM Caen), de Stéphane Sparagna (Boavista), de Julien Fabri (Stade Brestois), de Jérémie Porsan-Clemente (Montpellier HSC), d’Abou Diaby (fin de contrat), de Zinédine Machach et d’Aaron Leya Iseka (fin de prêt) obéissent à la même logique de dégraissage.
Et ce n’est que le début. D’autres noms, moins soupçonnés, pourraient suivre d’ici à la fin du mercato. Il s’agirait de Gaël Andonian, de Baptiste Aloé, de Bouna Sarr, d’Antoine Rabillard, de Saïf-Eddine Khaoui, de Rod Fanni, de Henri Bedimo et de Tomas Hubocan.
A cette allure, le chapitre des départs sera sans aucun doute beaucoup plus animé que celui des arrivées.