Vincent Labrune a bien quitté ses fonctions de président de l’OM. Mais il n’a pas rompu avec le football. En plus de son poste à la Ligue, il conseille certains présidents de club de Ligue 1.

Vincent Labrune n’est pas agent de joueurs

Vincent Labrune n'est pas dans l’organigramme de la Ligue pour être agent de joueurs. Il refuse catégoriquement qu’on lui colle cette étiquette. Il a seulement donné son avis sur une trentaine de joueurs. Mais il n’a pas l’apanage de ce rôle.

« Même chose quand Bernard Caïazzo me dit qu’il cherche un ailier, je vais lui dire ce que je pense. Mais il ne va pas appeler que moi. Vous m’avez parlé d’une dizaine de joueurs sur lesquels j’aurais donné mon avis, eh bien je peux vous en citer une quinzaine de plus. Et alors ? C’est quand même incroyable ! (Il répète.) », a pesté l’ancien président marseillais.

Lequel ne veut pas du tout qu’on le prenne pour un agent de joueurs. « Je ne suis pas agent, je n’ai jamais voulu être agent et je ne le serai jamais », a-t-il assuré avant d’indiquer : « J’ai une vision “politique” de mon rôle. Je ne suis guidé que par une chose, la compétitivité du football français, et l’augmentation des ressources des clubs. Les agents qui ne m’aimaient pas à Marseille ne m’aiment toujours pas aujourd’hui et je m’en moque. »

Vincent Labrune ne fait que donner des conseils

S’il refuse donc qu’on le prenne pour un agent de joueurs, Vincent Labrune accepte volontiers d’aider quiconque a besoin de son aide. Une aide qu’il est d’autant à l’aise à apporter qu’il détient de nombreuses informations.

« On a le droit d’aider un ami qui est bloqué dans un dossier. Et ce n’est pas un vrai boulot. Je suis au confluent de plusieurs informations, comme dans l’histoire du Guingampais Salibur. J’ai le droit d’être créatif ! Le monde a changé. Le football français a changé. Il faut évoluer. J’ai une vision transverse. Ça me fait du bien d’aider les autres », a expliqué l’ex-patron des Phocéens.

Et Vincent Labrune est bien désolé pour ceux des agents de joueurs à qui nuiraient ses conseils aux présidents de club de Ligue 1.

« Ce n’est pas de ma faute si vous considérez que je suis le premier à le faire. Si je gêne certains agents, ce n’est pas mon problème. J’ai envie d’être sympa. Je profite. Je suis désolé. C’est la fin d’un monde. Il faut vivre avec son temps », a-t-il déclaré dans L’Equipe avant de conclure : « Je ne suis le conseiller occulte de personne. Mais je suis ami avec beaucoup de monde (il sourit). Je n’ai de leçon de morale à recevoir de personne. »