Christophe Dugarry n’est pas allé de main morte à l’égard des dirigeants des Girondins de Bordeaux qu’il accuse de la situation critique du club. Pour le consultant, Jocelyn Gourvennec ne serait pas le seul responsable de cette dégringolade des Marine et Blanc comme le pensent les Ultramarines.
Christophe Dugarry blanchit Jocelyn Gourvennec
Neuf défaites, deux nuls et une victoire, les Girondins de Bordeaux connaissent une fin des manches allers de Ligue 1 catastrophique. Pointé à la quinzième place à 9 points d’avance de la lanterne rouge, FC Metz, Jocelyn Gourvennec ne fait plus l’assentiment de tous. Le technicien breton s’est en effet attiré la foudre des supporters Girondins qui souhaiteraient son départ au prochain mercato.
Selon Christophe Dugarry, le technicien breton ne serait pas l’unique responsable de cette descente fulgurante du club scapulaire. Pour le journaliste, aussi bien Nicolas de Tarvenost que Stéphane Martin et Ulrich Ramé ont également une part de responsabilité dans la crise que traversent les Marine et Blanc.
« Monsieur de Tavernost, il a mis un Président qui était un banquier ! Il y a six mois, il travaillait dans une banque ! Comment voulez-vous que ce Monsieur arrive dans un vestiaire en connaissant les us et coutumes de ce monde du football qui est cruel, qui est plein de mensonges, de manipulations, avec les agents, les joueurs, les médias, les supporters…
Comment veux-tu que ce Monsieur (Martin), certainement plein de bonnes intentions – je n’en ai aucun doute et ce sera peut-être dans l’avenir un très grand Président – mais il est posé là-dedans… Mais comment il peut s’en sortir ?! On met un Directeur du Football, Ulrich Ramé… Je lui souhaite d’être un jour le plus grand directeur du football du monde…
Mais il arrive, il est posé là-dedans, il n’a jamais fait ce boulot. Il avait une reconversion dans son contrat donc comme on ne savait pas où le mettre, on lui a dit ‘tu vas être Directeur du Football’ ! Mais Monsieur de Tavernost, si vous gérez M6 comme vous gérez le club des Girondins de Bordeaux, ça ne peut pas fonctionner ! Ce n’est pas possible !
Il faut mettre des gens en place qui sont des gens forts, des hommes forts, pour des structures fortes, un club fort ! Pour parler avec ses supporters, avec les partenaires, les joueurs, les agents ! Il faut quelqu’un de fort à un moment ou un autre. Ce n’est pas possible de fonctionner autrement, il y a une réalité ! Dans une entreprise, c’est le chef qui montre la direction, il faut un chef fort ! », a-til explique sur RMC.