Le semblant de suspense a officiellement été levé ce jeudi en ce qui concerne l'avenir de Malcom. L'attaquant des Girondins de Bordeaux fera l'objet d'un transfert au mercato estival à venir, comme l'a confirmé Nicolas De Tavernost.
Un accord avec Malcom trouvé pendant l'automne
Il n'y avait déjà plus beaucoup de doute depuis l'automne. Au moment de la signature de cette prolongation de contrat avec les Girondins de Bordeaux, il était d'ores et déjà acté que Malcom ferait l'objet d'un transfert sur ce mercato estival 2018, au plus tard. Telle était la condition entre les représentants du joueur et les dirigeants girondins en amont de cette signature.
Présent à l'assemblée générale du Groupe M6 ce jeudi, Nicolas De Tavernost - président du directoire de M6 (actionnaire majoritaire des Girondins de Bordeaux) - a officialisé le départ programmé de Malcom... Sans pour autant citer le nom du Brésilien, mais de manière suffisamment claire pour que ce discours implicite devienne très explicite.
"Nous avons eu un mauvais premier trimestre (notamment parce que) nous avons investi sur un joueur que nous n'avons pas cédé au cours de ce premier semestre et qui sera cédé vraisemblablement au cours du second", a dans un premier temps lâché De Tavernost.
De Tavernost lève toute équivoque pour Malcom
Au cas où certains aient encore un doute entre Younousse Sankharé et le Brésilien quant à cette description, l'homme fort des Girondins de Bordeaux a par la suite fait comprendre qu'il s'agissait bel et bien de Malcom.
"Il y a toujours des achats et des ventes qui se font, et il y a un joueur majeur brésilien dont vous savez qu'il souhaite quitter le club et nous allons le faire dans le respect le plus absolu de nos intérêts. C'est la raison pour laquelle nous avons d'abord racheté ce joueur pour ensuite éventuellement le céder à l'intersaison", a ajouté Nicolas De Tavernost à travers des propos relayés par RMC Sport.
Des propos qui se veulent suffisamment clairs pour comprendre que les jours de Malcom à Bordeaux sont comptés. Cela tombe bien, le Brésilien les compte depuis plus de six mois déjà de son côté.