Il l’avait vivement souhaité et l’obtiendra le 16 mai. Ce jour-là, l’Olympique de Marseille affrontera l’Atletico Madrid en finale de la Ligue Europa. Un match qu’Antoine Griezmann sera très heureux de jouer, même si ce n’est pas au Vélodrome mais au Parc OL.

Antoine Griezmann voyait l’OM en finale

Après avoir battu le Red Bull Salzbourg (2-0) à l’aller, l’OM s’est incliné (1-2) hier lors de la manche retour des demi-finales de la Ligue Europa. Une défaite qui n’a cependant pas empêché les hommes de Rudi Garcia de se qualifier en finale de la compétition. Une finale que leur souhaitait Antoine Griezmann, par ailleurs qualifié avec l’Atletico Madrid aux dépens d’Arsenal (1-1 à l’aller et 1-0 au retour).

« L’OM est une équipe qui peut et qui doit passer, vu le match aller, en finale. On verra si nous aussi on peut passer et jouer contre elle », avait pronostiqué l’international français quelques heures avant les deux matches dans une interview vidéo diffusée sur lequipe.fr.

Antoine Griezmann, grand amoureux de l’OM

L’attaquant vedette de Diego Simeone sera adversaire de l’écurie phocéenne certes, mais pas son ennemi, loin de là. D’ailleurs, tout désiré qu’il est par le PSG, rival héréditaire de l’OM, Antoine Griezmann n’a pourtant jamais caché sa grande admiration pour le club olympien et pour l’ambiance de ses supporters. Si les deux formations ne peuvent finalement s’affronter qu’en finale, le natif de Mâcon souhaitait que ce soit plus tôt dans compétition rien que pour bénéficier de l’ambiance du Vélodrome, qu’il juge extraordinaire.

« Je voulais jouer contre (l’OM) pendant les huitièmes, les quarts ou les demies pour jouer au Vélodrome, mais avec les tirages au sort, ça ne s’est pas fait. Mais j’adore le stade, j’adore le maillot, je le trouve beau, et pour moi, c’est vraiment le plus grand club en France… », a-t-il confié.

Enfin, Antoine Griezmann, marqué par les supporters marseillais, a raconté comment la ferveur de ces derniers l’avait détourné d’un match qu’il était venu suivre.

« Je me rappelle de (Fabrizio) Ravanelli, parce qu’il avait les cheveux courts, blancs, blancs-gris, il était attaquant… J’étais allé voir OM - Bologne en coupe d’Europe (le 6 avril 1999, en demi-finale de la coupe de l’UEFA, devenue la Ligue Europa, ndlr) et à la fin, je ne regardais plus le match, je ne regardais que les supporters qui chantaient », s’est souvenu le buteur des Colchoneros.

Il ne faudrait pour autant pas croire qu’il ferait cadeau aux Phocéens le jour de la finale…