Alors que l'on pensait le dossier Thiago Silva quasiment bouclé, les dernières évolutions font soudain ressurgir le souvenir du revirement de dernière minute du Milan AC pour le transfert de Pato. Et c'est ce spectre qui plane désormais au-dessus des négociations Milano-Parisiennes.
Même si Leonardo conserve encore toutes ses chances pour boucler l'affaire, les hésitations et les réactions Milanaises pourraient bien semer le trouble, et finir par agacer les dirigeants Parisiens. Car rarement le transfert d'un joueur n'aura entraîné une telle opposition, ni un tel tollé au sein même du club vendeur, en l'occurrence, le Milan AC. Et ce sont d'abord les joueurs qui, tour à tour, ont affirmé qu'il n'était pas acceptable de perdre un partenaire comme Thiago Silva : Cassano, Mexès, Boateng, Al-Shaarawy, et même l'ancien joueur Paolo Maldini, tous ont affiché leur opposition au départ du Brésilien pour le PSG. A cela, il faut ajouter la levée de bouclier du côté des tifosis, qui n'acceptent pas de voir celui qui est considéré comme l'un des meilleurs défenseurs du monde quitter le club. Ainsi, les supporters auraient manifesté hier, selon RMC, devant le centre d’entraînement du club, pour demander à leurs dirigeants de renoncer à la vente de leur joueur.
Tout cela a bien de quoi mettre une énorme pression sur les épaules de Silvio Berlusconi et d'Adriano Galliani, qui ont donc décidé de temporiser. Il faut dire que les dirigeants sont confrontés à un dilemme : Ou bien se séparer d'un de leurs meilleurs éléments, quitte à fissurer le moral de l'effectif, mais avec l'assurance d'empocher un pactole estimé à environ 46 millions d'Euros; ou bien conserver Thiago Silva, comme le souhaitent les Milanais, mais au risque de devoir réfléchir longuement et péniblement à d'autres solutions pour renflouer les caisses du club.
Cependant, un point pourrait toutefois soulager les Parisiens : Cette agitation ressemble à bien des égards à celle qu’ont vécue les Milanais lors de leur douloureuse séparation d’avec Kaka’, alors en partance pour le Real Madrid. Là aussi, Silvio Berlusconi, mis sous pression par l’opposition des tifosis, avait décidé de temporiser … Avant de laisser filer son joueur vedette à Madrid contre un chèque de 67 millions d’Euros.