Le verdict est tombé dans l’affaire des matchs truqués de Nîmes en Ligue 2. Les anciens dirigeants Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement, dont 18 mois de prison ferme.
Anciens dirigeanst de Nîmes Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian prennent cher.
L’affaire remonte à mai 2014, lorsque le Stade Malherbe de Caen et Nîmes Olympique s’étaient quittés sur un match nul (1-1). Un score de parité qui permettait non seulement aux Caennais de retrouver la Ligue 1 mais aussi aux Crocos d’éviter une descente en National.
Des soupçons de matchs arrangés avait alors été révélés suite à des écoutes judiciaires ordonnées sur Serge Kasparian. L’ancien actionnaire majoritaire de Nîmes évoquait dans une conversation avec l’ex-président du club Jean-Marc Conrad « un possible arrangement ».
Après étude du dossier, ces deux protagonistes ont été reconnus coupables d’avoir tenté d’arranger des matchs afin de se sauver de la délégation. Ils ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement, dont la moitié (18 mois) de prison ferme.
L’ancien président du SM Caen, Jean-François Fortin, a lui aussi écopé d’une peine plus légère. Il a été condamné à 15 mois de prison avec sursis. Au total, le tribunal correctionnel de Paris a condamné sept hommes dans cette affaire de tentatives de matchs truqués, explique le tabloïd L’Équipe.