Arrivé à la tête du FC Nantes le mardi dernier, après un mauvais début de saison de Miguel Cardoso, Vahid Halilhodzic a une réputation de bourreau de travail. En conférence de presse pour sa première prise de parole, l’entraîneur bosnien n’a pas manqué d’étaler sa vision pour le club.
Vahid Halilhodzic : «Je déteste une chose, c’est la défaite.»
Détenteur d’une expérience assez riche et très variée, le technicien de 66 ans sait d’ores et déjà que sa nomination à la tête des canaris suscite beaucoup d’intérêt. Après l’exposé de l’ex-sélectionneur du Japon devant les médias, Waldemar Kita peut désormais se rassurer d’avoir choisir l’homme qu’il faut pour sortir son écurie d’une situation plutôt désastreuse.
« Ce club représente beaucoup pour moi. J’ai refusé des dizaines de propositions, en France et à l’étranger. Je déteste une chose, c’est la défaite. J’adore gagner. Je veux inculquer ces valeurs de la gagne. J’arrive ici avec beaucoup d’ambition, de détermination, pour aider ce club que j’adore. À Nantes, je ne peux pas ne pas réussir. Pour les supporters, avec ce groupe, j’ai envie de faire quelque chose de bien », a déclaré Vahid Halilhodzic.
L’ancien vainqueur de la coupe de Yougoslavie, n’a pas manqué de prévenir ses joueurs quant à l’effort individuel et collectif qu’il attend retrouvé de leur part sur le terrain durant son mandat.
« Mon capitaine à Bordeaux sera Valentin Rongier. S’il le mérite, il le restera. C’est un garçon formé au club, et à Nantes, c’est important. Pour le moment, je suis très satisfait de lui. J’ai un principe : quand on a le ballon, tout le monde joue. Mais si on ne l’a pas, tout le monde défend. Tout le monde. C’est le résultat qui te donne de la crédibilité », a expliqué le meilleur buteur du Championnat de France 1983 et 1985 sous le maillot de la Maison Jaune.