En sa qualité de secrétaire général de l’UEFA à l’époque des faits, Gianni Infantino aurait aidé le PSG à contourner les règles du Fair-Play Financier en bénéficiant d’un financement illicite du Qatar à hauteur de 1,8 milliard d’euros. Président de la FIFA depuis 2016, le dirigeant suisse a réagi suite à la publication de la nouvelle saison des Footballs Leaks.
Gianni Infantino dénonce une campagne de dénigrement.
Comme annoncé, la nouvelle saison des Footballs Leaks a lâché une véritable bombe dans le monde du football depuis vendredi soir. Les plus hautes autorités de l’UEFA sont ainsi mises au banc des accusés dans cet énorme scandale financier.
En effet, d’après un ensemble de médias européens d’investigations, dont fait partie Mediapart, Gianni Infantino, à l’époque secrétaire général de l’UEFA, aurait participé avec son patron Michel Platini, au dopage financier du Paris Saint-Germain afin d’éviter des sanctions dans le cadre du Fair-Play Financier.
La nouvelle saison des Footballs Leaks dénonce également la proximité de l’actuel président de la FIFA avec le procureur suisse Rinaldo Arnold, régulièrement invité à des matchs ou manifestations de la FIFA. Cet homme décrocherait régulièrement « son téléphone pour récolter des informations pour le compte de Gianni Infantino auprès du parquet fédéral suisse. »
Pour le premier responsable de la FIFA, toutes ces révélations n’ont qu’un seul but : discréditer la nouvelle direction de la FIFA, en particulier le président Gianni Infantino et la secrétaire générale Fatma Samoura.
« Il y a quatre semaines, un groupe de journalistes a adressé à la FIFA plusieurs centaines de questions, basées sur des courriels privés et internes et d’autres informations auxquelles des tiers avaient eu accès (illégalement).
Malgré le fait que nous ayons répondu aux questions qui nous ont été posées de manière franche et honnête, certains médias ont décidé d’ignorer la plupart de nos réponses et de déformer à la fois les faits et la vérité dans le but de discréditer la FIFA. C’est évident », explique l’instance mondiale dans son communiqué.
« Il n’est pas surprenant que certains de ceux qui ont été démis de leurs fonctions, qui ont été remplacés ou qui sont malheureux continuent de répandre de fausses rumeurs et des insinuations sur la nouvelle direction.
Nous sommes conscients qu’il y a des gens qui, frustrés, voudraient discréditer la FIFA, pour leurs propres raisons », poursuit la FIFA qui avance « qu’AUCUN des « rapports » ne contient quoi que ce soit qui pourrait même, de loin, constituer une violation de toute loi, statut ou règlement. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un progrès incommensurable par rapport au passé et que la FIFA est fermement résolue à aller de l’avant ».