L’Olympique de Marseille a été étrillé par l’Eintracht Francfort (0-4) jeudi soir en Ligue Europa. Pour Bouna Sarr, coupable d’un csc, les Marseillais n’y ont vu que du feu face à des Allemands supérieurs dans tous les secteurs de jeu.
Bouna Sari s’incline devant la supériorité de l’Eintracht Francfort
On n'a rien vu du sursaut d’orgueil que Rudi Garcia avait promis pour améliorer l’indice UEFA de l’OM. En revanche, il a été donné de voir l’Eintracht Francfort maître de la pelouse au point d’infliger le lourd score de 4-0 à l’écurie olympienne. Une victoire sans bavure reconnue par Bouna Sarr.
« On a été dominés dans tous les compartiments du jeu. Ce qui est embêtant, c’est de prendre un but aussi rapidement en début de match. Derrière, on en prend un deuxième, puis on essaie de revenir au score avec nos armes. On n’a pas réussi face à une bonne équipe », a admis l’ailier droit marseillais en fin de rencontre.
Bouna Sarr fait son mea-culpa pour son csc
Bouna Sarr a commis un csc, comme Luiz Gustavo avant lui. Et comme le Brésilien, le Franc-Guinéen n’a pas cherché d’excuse ni à se dédouaner sur un autre coéquipier. Autrement dit, il a reconnu son entière responsabilité.
« Comme Luiz, je me sens fautif sur le but contre mon camp. Ce genre de situation n’est pas forcément facile à gérer, le ballon vient assez vite, j’essaie de le sortir tant bien que mal avec mon pied gauche. Je le prends avec la mauvaise surface du pied et je trompe mon gardien. Ça ne nous fait pas perdre le match mais ça aurait pu nous maintenir en vie. J’aurais pu mieux faire », a avoué l’ancien Messin avant de conclure : « (Hier) soir il n’y avait rien pour nous. »