Edouard Duplan est un grand admirateur de Kevin Strootman dont il a rendu un long témoignage sur les débuts au Sparta et à Utrecht. On retient que le milieu défensif de l’Olympique de Marseille est un franc-parleur au ton quelque fois cassant.

Kevin Strootman n’a naturellement pas sa langue dans la poche

Kevin Strootman est un franc-parleur précoce. Non pas cette façon brutale de dire des choses blessantes, mais une franchise nécessaire pour rappeler un coéquipier à l’ordre.

« Il a toujours été simple et ne s’est jamais pris pour un autre. « Sois normal », répétait-il. Ça lui va parfaitement. Il est humble. Il n’a jamais peur de dire leurs quatre vérités aux personnes autour de lui. Au cours de l’un de ses premiers entraînements, un exercice devant le but, un centre n’arrive pas. À 17 piges, il s’est mis à engueuler l’ailier bien plus âgé ! On a eu des petites engueulades, des altercations gentilles. (…) Je me souviens d’un camp d’entraînement. Le coach a été obligé d’arrêter la séance. On ne se serait pas mis dessus car on s’entendait bien. Il a du tempérament », a révélé Edouard Duplan qui évolue encore au Sparta.

Un franc-parler qui n’est pas courant chez les Néerlandais qui sont des gens assez réservés et mesurés. « Les Néerlandais sont plutôt calmes, raisonnés et raisonnables. Sur un terrain, lui est plutôt fougueux. Il a ça dans le sang, il veut tout gagner. Les jeunes entrent souvent discrètement dans le vestiaire des pros. Pas lui, il s’est imposé naturellement et très vite », a ajouté dans La Provence le Français évoluant aux Pays-Bas depuis 12 saisons.