Les dirigeants de l’Olympique de Marseille, qui n’avaient pas pu signer un attaquant lors du mercato estival, avaient fait croire que ce renfort n’était pas nécessaire. Un mensonge dénoncé par Daniel Riolo alors que Mario Balotelli, arrivé cet hiver, a remis le club marseillais sur les rails.

Riolo pas convaincu par les raisons des dirigeants pour n’avoir pas recruté un attaquant l’été dernier

Mario Balotelli a signé lors du mercato hivernal et carbure avec l’OM. Il en est déjà à 5 buts en 7 matches de Ligue 1. Une performance qui a largement contribué à la remontée de la formation olympienne, désormais 4e de Ligue 1 et à 3 points du podium.

Or les recruteurs marseillais, qui n’étaient pas parvenus à signer l’attaquant italien l’été dernier, avaient justifié cet échec en expliquant que l’OM n’avait pas besoin d’un buteur alors que Kostas Mitroglou, désormais à Galatasaray, et Valère Germain étaient là pour faire le travail. Deux attaquants dont l’apport s’est révélé très insignifiant : 3 buts pour le premier et 4 pour le second.

Autant de raisons pour lesquelles Daniel Riolo croit que les dirigeants marseillais s'étaient trompés en faisant croire que l’OM n’avait pas besoin d’un autre attaquant pour justifier l’échec du dossier Mario Balotelli.

« L’erreur est d’avoir voulu nous faire croire qu’ils n’avaient pas besoin d’un numéro 9. C’était du mytho, du bidon de dire ça sans arrêt et toute la communication moisie autour », a pesté le journaliste sur rmcsport.

Daniel Riolo n’a toutefois pas manqué de saluer le courage de Rudi Garcia pour ses nouveaux choix tactiques sacrifiant les cadres au profit des jeunes. Des choix tactiques qui ont permis à l’écurie phocéenne de remonter à la 4e place du classement après 6 journées de Ligue 1 (5 victoires, 1 nul).

« Après tu pouvais difficilement sortir les mecs qui venaient de faire une grosse saison, c’était les cadres, ils ont un gros salaire. Garcia a quand même eu le courage de mettre les cadres sur le banc. Il y a eu une vie cette année à l’OM, compliquée, et s’ils s’en tirent avec une quatrième place ce n’est pas si mal », a rappelé le célèbre confrère.

Reste que ce n’est pas sûr que Jacques-Henri Eyraud et son staff se satisferaient d’une 4e place…