Le coach du Racing Club Strasbourg Thierry Laurey n’a pas masqué sa joie après la finale d la Coupe de la Ligue remportée samedi contre Guingamp (4-1 tab). Le technicien alsacien n’en revient pas du parcours de ses joueurs.

Thierry Laurey, « On revient de loin quand même ».

Thierry Laurey est un homme heureux. Arrivé sur le banc du RC Strasbourg en 2016, le technicien français compte un nouveau trophée dans son armoire. Le club alsacien a remporté la Coupe de la Ligue samedi contre Guingamp après l’épreuve des tirs au but (0-0, 4-1 tab). Suffisant pour mener l’entraineur strasbourgeois aux anges.

« C’est énorme, on peut dire ça comme ça, a-t-il savouré à l’issue de la rencontre au micro de Canal+ Sport. On revient de loin quand même, on a fait un parcours qui n’était pas aisé non plus, il y avait quelques cols de première catégorie, voire hors catégorie. Aujourd’hui, ce n’est pas le meilleur match qu’on ait fait, forcément. Mais il y avait un peu de tension, avec un terrain difficile, un ballon difficile, en gros c’était difficile de jouer au football », a savouré l’entraineur de Strasbourg au micro de Canal+Sport.

Le technicien de 55 ans en a profité pour souligner l’audace dont ont fait preuve ses poulains durant la séance des tirs au but. Rentré en cours de jeu Dimitri Liénard a réalisé une panenka face au gardien guingampais. Un geste salué à sa manière pour son coach. « Il est fou, il tente des choses comme ça, il se fait plaisir, ça lui réussit. S’il le rate tout le monde va lui tomber dessus mais c’est comme ça, il y a quelques fous furieux dans cette équipe et il faut que je fasse avec, malheureusement. Je suis fou aussi ? Oui, ça m’arrive aussi, mais heureusement que je ne suis pas aussi fou qu’eux, sinon ce serait compliqué », a-t-il lâché.

Bien qu’heureux, Thierry Laurey a temporisé le jeu s’agissant des échéances à venir, notamment la course pour une qualification en Ligue Europa. « On va d’abord faire les préliminaires, après on verra. Les préliminaires, quelques fois on reste marrons vous savez (…) », a-t-il lâché.