Patron du Syndicat Première Ligue, Bernard Caïazzo a levé la voix pour s’opposer à la réforme de la Ligue des Champions. Le dirigeant de l’ ASSE évoque une dictature des grands clubs européens regroupés au sein de l’ECA (Association européenne des clubs).

Bernard Caïazzo (ASSE) sonne la révolte contre le projet de l’ECA.

En dehors du PSG, les clubs de Ligue 1, dont l' ASSE, ne sont pas d’accord avec le projet de réforme de la Ligue des Champions initiée par l'Association européenne des clubs (ECA). Réunies à Madrid, mardi, la plupart des formations européennes, dont celle de la Ligue 1 (sauf Paris évidemment), ont rejeté le projet des grosses écuries de l’UEFA.

Bernard Caïazzo s’est exprimé après la rencontre. Le président du Conseil de surveillance de l’ ASSE évoque une dictature des clubs huppés contre laquelle la majorité doit se révolter.

« Je n'ai jamais vu vingt clubs français dans une réunion de travail européenne. C'est un carton jaune adressé à ce projet, qui est une sorte de ligue fermée, et à l'ECA », a déclaré le président du syndicat de l’élite en France, notamment Première Ligue.

« Je ne peux pas accepter un système dans lequel une toute petite minorité prend le pas sur une écrasante majorité. Ça s'appelle une dictature. Et face à la dictature, il y a toujours une révolte. L'ECA ne s'attendait pas à une levée de boucliers aussi massive dans un laps de temps aussi court.

La majorité silencieuse a cessé de l'être. C'est la survie de nos clubs dont il s'agit », a martelé Caïazzo dans le quotidien de sport.