Via un communiqué officiel, le FC Nantes avait annoncé la fin des négociations avec le fonds d’investissement anglais LFE Football Group Limited avec lequel il négociait la vente du club. Face à la presse, Franck Kita est revenu sur le dossier. Il dénonce le passage devant la DNCG.
Franck Kita (FC Nantes), « à cause de cette pression politique, on a fait appel à eux à contrecœur ».
Waldemar Kita, le propriétaire du FC Nantes avait entamé des négociations directes avec le fonds d’investissement anglais représenté par Benjamin Leigh Hunt pour la vente du club de la Cité des Ducs.
Mais, contraint finalement de passer devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG), il y a eu des complications qui ont poussé le patron des Canaris à mettre un terme aux discussions, et par conséquent à la transaction.
Via un communiqué, le FC Nantes avait d’entrée évoqué un manque de garanties financières de la part du candidat au rachat.
« Le Président du FC Nantes, M. Waldemar Kita, constate que le fonds d’investissement anglais LFE Football Group Limited, qui s’était spontanément présenté comme candidat au rachat du club, ne présente pas le minimum de garanties bancaires exigées par les instances du football professionnel (DNCG) pour poursuivre une discussion.
En conséquence, Waldemar Kita, conscient des enjeux, ne peut pas poursuivre des discussions avec ce fonds qui est dans l'incapacité de produire un dossier complet à la DNCG », avait expliqué le club de la Loire-Atlantique.
Puis, jeudi, en conférence de presse, Franck, Kita, le directeur général des Canaris est revenu sur l’échec de la vente avec les investisseurs anglais. Dans une autre explication !
« Le Club n'est pas à vendre et on n'a pas voulu céder concernant la DNCG. Ce sont des dossiers très compliqués. Pour certaines raisons du dossier, on ne voulait pas faire appel à eux. Mais à cause de cette pression politique, on l'a fait et vraiment à contrecœur.
Quand on fait appel au gendarme financier, il y a un certain nombre des choses auxquelles il faut répondre. À un moment donné, on a décidé d'arrêter parce que ce n'était pas sérieux. On aime ce club, et c'est visible de par nos investissements réalisés depuis douze ans. On donne tout pour le FC Nantes », a appris le dirigeant.
Il faut souligner que selon un expert, la vente pouvait bien se faire entre la famille Kita et le potentiel repreneur, de gré à gré, sans donner mandat à une banque.