Dans la même veine que son binôme Roland Romeyer, Bernard Caïazzo est revenu sur la vente de l’ ASSE. Il explique pourquoi ils ne sont pas pressés de vendre, mais préfère plutôt ouvrir le capital du club à un investisseur d’abord.

Caïazzo, « ouvrir le capital de l' ASSE, accueillir un actionnaire, le connaître... ».

Bernard Caïazzo a justifié la position de la direction de l’ ASSE sur la vente à long terme du club ligérien. Selon le patron du Conseil de surveillance, il y a un processus pour aboutir à la cession des Verts.

« On ne peut pas se permettre de vendre Saint-Étienne pour faire une opération financière. Notre démarche, c'est de dire qu'il faut un investisseur ambitieux », a indiqué le co-propriétaire dans Le Parisien.

« Il faut beaucoup de prudence. C'est pour ça qu'en cas d'ouverture de notre capital, on aimerait d'abord accueillir un actionnaire minoritaire, apprendre à le connaître, et voir ensuite », a expliqué Bernard Caïazzo, ensuite.

Comme Roland Romeyer, son associé ne veut pas laisser l’ ASSE entre les mains d’un aventurier qui n’aurait d’yeux que pour le profit, en négligeant l’aspect sportif.

« À Saint-Étienne, un investisseur qui voit qu'on a vendu pour plus de 40 M€ peut se frotter les mains, alors que ça nous permet simplement de payer une dette et les travaux (de rénovation, ndlr) du centre de formation », a souligné le dirigeant stéphanois.

Dès lors, Bernard Caïazzo estime qu’il « est très important de bien diagnostiquer les réels objectifs des investisseurs ». Car prévient-il :

« ce qui me fait peur, c'est que certains ne comprennent pas forcément la dimension sportive ».