Cristiano Ronaldo a bien inscrit le Réal Madrid en lettres d’or dans le gotha du football européen et mondial. Pourtant, Florentino Perez aurait voulu empêcher cette belle histoire.
Florentino Perez ne voulait pas de Cristiano Ronaldo au Réal Madrid
Cristiano Ronaldo a été recruté au Réal Madrid du temps du président Ramón Calderón. « Le transfert commence toujours de la même façon : un représentant vous dit qu'un joueur veut changer d'air. Ils m'ont dit : "Cristiano Ronaldo veut venir au Real Madrid". Eh bien, essayons. J'ai parlé à David Gill [directeur général de Manchester United] et au début il a dit non et que, de toute façon, c'était trop cher. Il a parlé à Ronaldo à plusieurs reprises et m'a dit qu'il voulait venir, mais qu'il respectait beaucoup Manchester United et qu'il voulait faire les choses dans les règles. Il aurait souhaité venir plus tôt, mais United lui a demandé de renouveler à la condition de le laisser partir l'année suivante, et nous l’avons recruté. Nous avons signé en décembre pour qu'il n'y ait aucun doute. 80 millions de livres sterling (94 millions d'euros), avec une assurance pour que la fluctuation du marché ne change pas le prix », a rappelé ce dernier à El Confidencial.
L’arrivée de la star portugaise était donc antérieure au retour de Florentino Perez à la présidence du Réal Madrid. Et Florentino Perez aurait voulu rompre le contrat.
« Florentino a donc trouvé l’accord bouclé quand il est revenu à la présidence. En fait, Florentino le savait avant : José Ángel Sánchez [l'actuel directeur général du Real Madrid] - que j'ai gardé à son poste quand j'ai gagné les élections, bien qu'étant un Florentiniste - l'a averti : "Hé, ils ont signé Ronaldo". Quand Florentino est revenu à la présidence, il a essayé de rompre le contrat, mais il a été convaincu de ne pas le faire », a témoigné Ramón Calderón.
Une velléité de Florentino Perez qui explique ses relations distantes avec Cristiano Ronaldo dès les débuts de leur collaboration. « C’est pour cela que la relation entre Florentino et Ronaldo a été si mauvaise dès le début, peu importe à quel point ils se sont affichés. La relation était froide et infâme. Cristiano savait que Florentino ne l'aimait pas et que celui qui l'avait signé, c’était moi. J'ai parlé à Cristiano plusieurs fois au téléphone pendant ces mois », s’est souvenu l’ancien président du Réal Madrid.
Un ex-président du Réal Madrid qui, humble, ne se reconnaît toutefois pas le mérite d’avoir réaliser un exploit en signant Cristiano Ronaldo.
« Je n’ai pas tant de mérite que ça de l'avoir amené ici. Il était déjà le meilleur joueur du monde, et c’est toujours le joueur qui a le dernier mot. Et puis je ne l'ai pas payé de ma poche, tout comme Florentino ne signe pas les joueurs avec son argent, mais avec celui du club. Signer Cristiano n’est pas une grosse affaire », a-t-il argumenté.
En revanche, Ramón Calderón enrage de voir que des usurpateurs veulent s’arroger la signature de Cristiano Ronaldo avec le Réal Madrid. « Ce qui me dérange, c’est la mesquinerie et l’audace de ceux qui s’attribuent sa signature », s’est agacé l’ancien dirigeant madrilène.
Pour rappel, après 9 saisons de bons et loyaux services avec le Réal Madrid, Cristiano Ronaldo s’en est allé à la Juventus Turin (été 2018) dont il fait les beaux jours.