L’honnêteté de Neymar est remise en doute par DIS. La star du PSG qui espérait en finir avec l’ histoire de son transfert de Santos en quittant le FC Barcelone est toujours dans le viseur de la justice espagnole qui vient d’ordonner la réouverture du dossier.
Neymar, un gros doute mis par DIS sur son honnêteté
Neymar est un « menteur », c’est en tout cas ce que dit DIS. « Neymar ment et ment jusqu'à aujourd'hui » dans le dossier qui les oppose et l’on se demande si le brésilien s’en sortira. Delcir Sonda, le fondateur de la société DIS, qui se plaint en Espagne contre Neymar pour fraude présumée lors de sa signature avec Barcelone, a déclaré qu'il se sentait trahi par le joueur et ses parents.
Cet homme qui ne décolère pas contre son ancien client aujourd’hui joueur du PSG. Il insiste sur le fait qu’il « ment ». « J’ai été trahi par Neymar, par son père et par sa mère. Il y a eu une fraude orchestrée par Neymar, ses parents et Barcelone par le biais de contrats simulés », confie Delcir Sonda dans une déclaration publique à São Paulo relayée par Cadenar Ser.
Il faut noter que Sonda était en affaire avec l'attaquant. Il avait acheté en 2009 40% de ses droits pour 5,5 millions de reais (environ 1,75 million de dollars aujourd'hui) alors qu'il n'avait que 17 ans et qu'il n'était pas encore un joueur professionnel. Il charge fortement la star du PSG en disant : « Neymar ment et ment jusqu'à aujourd'hui. Neymar ne peut pas être un exemple pour nos enfants. Nous sommes au cœur d'une immense corruption et nous devons donner l'exemple à nos enfants. Nous ne pouvons tolérer la corruption.»
En Espagne, le tribunal a confirmé en février dernier les poursuites le joueur parisien et de Barcelone en tant que personne morale dans cette affaire. Outre ces deux parties, l'instance judiciaire a également ordonné des poursuites contre la mère du joueur, Nadine Gonçalves, les sociétés N & N Consultoría, Santos tout comme le le président du Barça, Josep Maria Bartomeu et son prédécesseur, Sandro Rosell.
La star du PSG avait interjeté appel de cette décision de la justice espagnole, mais fin septembre 2019, celle-ci a décidé que le brésilien et toutes les parties concernées par le dossier devaient rendre des comptes.