L'AS Monaco reste sur une saison 2018-2019 catastrophique, tant au niveau sportif qu'au niveau de l'image donnée. Parti cet été du Rocher, le défenseur Andrea Raggi s'est confié sur la fin de son aventure, et son témoignage ne va pas aider le club à retrouver de la sérénité.
Raggi était pourtant amoureux de "son" Monaco
Champion de France 2017 au terme d'une saison exceptionnelle, l'AS Monaco ne cesse depuis de décevoir. Le club de la principauté est passé tout près de la catastrophe industrielle l'an dernier en assurant son maintien dans les ultimes journées après avoir pensé au pire pendant des mois et des mois.
Outre ses résultats sportifs pitoyables, le club de Monaco a de plus tâtonné en coulisses avec l'éviction de Leonardo Jardim en début de saison, le pari Thierry Henry qui s'est transformé en flop retentissant et le retour finalement de Jardim sur le banc pour remplacer le champion du monde 1998.
Arrivé dans le club en 2012 et non conservé en fin de saison dernière, Andrea Raggi a tout vécu pendant ses sept années passées à Monaco. De la Ligue 2 au maintien miraculeux de la saison dernière en passant par le titre de 2017, le défenseur italien aura connu toutes les émotions possibles.
Son aventure monégasque s'est arrêtée en juin dernier et le joueur de 35 ans est revenu pour Canal + sur ce qu'il estime être une trahison de la part de son ancien club.
"J’ai joué un peu les six premiers mois de la saison, et après stop. Quand Jardim est revenu, je n'ai plus joué. C'était mon dernier contrat, je le savais. On a discuté pendant toute l'année avec Oleg Petrov - vice-président de Monaco -, il m'avait fait des promesses, des promesses et encore des promesses. J'ai eu des rendez-vous avec lui et il me disait qu'il savait ce que j'avais fait pour le club, que tout le monde m'aimait et qu'on ne me jetterait pas à la poubelle. Et pourtant, j'ai fini à la poubelle [...] Je suis en colère, c'est normal. Tout le reste, ça peut passer mais je n’accepte pas ça, non. Ça me fait mal parce que j’ai Monaco dans mon cœur, je me le suis tatoué ici sur le bras."
Voilà des déclarations qui devraient faire parler sur le Rocher dans les heures et jours qui viennent.