Licencié pour faute grave par l’ ASSE et remplacé par Claude Puel, après avoir été précédemment suspendu, Ghislain Printant réclamerait un dédommagement, d’un montant de 1,5 M€, aux responsables du club ligérien.

Ghislain Printant exigerait 1,5 M€ à l' ASSE pour son licenciement.

Promu entraineur principal de l’ ASSE, le 6 juin 2019, en remplacement de son mentor Jean-Louis Gasset parti à la retraite, Ghislain Printant a été viré le 4 octobre 2019, soit après quatre mois sur le banc de touche des Verts. Dans un communiqué officiel, le club ligérien avait d’abord suspendu le technicien de 58 ans.

« L’ AS Saint-Étienne a décidé de suspendre Ghislain Printant de ses fonctions d'entraîneur de l'équipe professionnelle à compter de ce vendredi 4 octobre. Ghislain Printant sera prochainement reçu par la direction du club pour un entretien relatif à une éventuelle rupture de son contrat de travail », avait écrit l’ ASSE, dans un communiqué officiel.

Dans la foulée de la suspension du successeur de Jean-Louis Gasset, Roland Romeyer et Bernard Caiazzo avaient officialisé la nomination de Claude Puel pour le remplacer. Le président du directoire de l’ ASSE avait ensuite expliqué que lui et son associé s’étaient trompés sur le compte de Printant. « Nous avons fait une erreur de casting. Dans la vie, il y a les entraineurs numéro 1 et les numéros 2. On avait surclassé Ghislain Printant », avait justifié Romeyer.

Cependant, L’Équipe croit savoir que les dirigeants stéphanois « ont notifié au technicien natif de Montpellier son licenciement pour faute grave, et donc sans indemnités ». Cela, « après qu'une tentative de conciliation devant la commission juridique de la Ligue ait échoué », d’après la source.

Ayant signé un contrat de deux saisons, Ghislain Printant était lié au club jusqu’à fin juin 2020. Il lui restait donc encore 21 mois de bail quand il a été remercié. Faute d’accord sur un éventuel arrangement à l’amiable entre les parties, le coach viré exigerait un montant autour de 1,5 M€, comme indemnité de licenciement, si l’on en croit le quotidien de sport.

« Comme lors de son départ de Bastia, en janvier 2016, l'ancien adjoint de Jean-Louis Gasset réclamait juste le paiement des vingt et un mois restants de son contrat de deux ans signé le 6 juin », a appris le journal national, tout en précisant que Printant « émargeait à 60 000 € brut mensuels (hors primes) ».

En effet, l’avocat de l’ex-bras droit de Gasset « devrait donc entamer une procédure de saisine du tribunal des prud'hommes pour faire entendre ses droits », en vue de la « réparation du préjudice subi sur le plan moral, professionnel, et forcément financier », d’après le média.

Affaire à suivre...